Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a permis à 11 de ses agents de se conformer à la loi, à travers un mariage civil collectif le 28 juin 2008, à la mairie de Sig-Noghin.
L’enceinte de la mairie de Sig-Noghin a connu un incessant-va-et vient samedi matin. Car, en plus des mariages habituels, le Conseil supérieur de la communication (CSC), y organisait un mariage collectif au profit de 11 de ses agents.
Onze couples donc, drapés en uniforme pour la circonstance, se sont présentés au maire de l’arrondissement de Sig-Noghin, Pascal T. Ouédraogo. Et, devant collègues, parents, amis et connaissances, ils se sont dit mutuellement "oui", faisant d’eux désormais époux et épouses, au regard de la loi et se sont portés des alliances, témoignage de leur amour et de leur union. Lisant le code des personnes et des familles, le maire de Sig-Noghin dira à l’endroit des nouveaux mariés, que les époux se doivent fidélité, secours, assistance et affection réciproque. Pascal Ouédraogo a aussi indiqué aux couples, que l’acte de mariage est d’une importance capitale. "Je vous exhorte à vous aimer. Je souhaite que la compréhension et la fidélité soient réciproque" a aussi conseillé le maire.
Pour le vice-président du CSC, Sikonon Urbain Traoré, le président de l’institution a voulu ce mariage collectif, pour permettre aux travailleurs d’être en conformité avec la loi. "Il faut faire prendre conscience aux citoyens de la nécessité de régulariser leur situation, parce que nous sommes dans un Etat de droit. Je pense que c’est une situation heureuse que viennent d’emprunter les travailleurs du CSC, parce qu’ils ont pris conscience de l’importance du mariage. Ils ont accompli un acte très important qui conforte leur avenir" a souligné le représentant de Luc Adolphe Tiao. Des 11 couples à se conformer à la loi, 10 se sont établis sous le régime de la monogamie, biens communs et un seul couple a signé sous le régime de polygamie, biens séparés.
G. SAMA
Sidwaya
