« Nous ne sommes pas du tout surpris du coup d’Etat. Au regard d’un certain nombre de faits, nous nous disions que le pouvoir de Damiba courrait vers sa fin. Il s’agit notamment de la confiscation des libertés démocratiques et populaires, la répression, le statuquo sur le terrain de la lutte contre le terrorisme. Il y a également « la salade communicationnelle » qui était servie en lieu et place de la communication en situation de crise.
Donc au regard de ces faits, nous nous disions que d’un moment à l’autre le pouvoir allait tomber, mais de quelle manière nous ne le savions pas. Si par principe nous ne pensons pas qu’un coup de force soit la solution au problème du Burkina Faso, parce que nous sommes quand même à notre 10è coup d’Etat si je ne me trompe pas, néanmoins on peut se permettre un petit espoir tout en ne baissant pas la garde car la lutte doit être permanente.
Nous attendons des nouvelles autorités, du sérieux pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme et de ses conséquences. Pour ce qui est de la situation humanitaire, il va falloir donner une réponse adéquate à cette situation pour permettre à ces millions de personnes en détresse de retrouver le sourire. Il y a également l’inflation qui est à un niveau élevé. Nous attendons à ce qu’il y ait des mesures appropriées pour permettre aux populations de mieux vivre. Nous réitérons nos félicitations aux hommes et femmes engagés sur le terrain pour le retour de la paix au Faso.
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