Pour souci d’une bonne gestion de l’accès au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) le directeur général dudit hôpital lance un appel aux usagers pour attirer leur attention quant au respect strict des heures de visite.
Depuis une semaine, ceux qui ont eu l’occasion de passer devant le CHU-YO, ont dû constater la présence des agents de sécurité à l’entrée principale. Certains, étonnés, se posent des questions et d’autres se félicitent des changements déjà intervenus.
La présence des agents de sécurité répond à un souci de mieux renforcer la sécurité des biens et de toutes les personnes au sein de notre établissement. Il convient de souligner que ces agents de sécurité qui ne sauraient remplacer les vigiles dans leurs tâches, sont chargés de missions précises.
Le directeur général du centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, Dr. Lansandé Bangagne. De la nécessité de faire respecter la réglementation relative à l’accès à l’hôpital.
Il convient de rappeler que le CHU-YO est une institution spécifique que l’on ne peut fréquenter comme on le ferait ailleurs. L’organisation et l’administration des soins répondent à certaines règles et conditions indispensables pour garantir des prestations de qualité. C’est pourquoi nous invitons tous au respect strict des heures de visite qui sont : le matin : 6h -6h45, à midi : 12h 30-14h 45, le soir de : 17h 45-21H les Week-end et jours fériés : 10h-21h. Partout, dans les hôpitaux, le respect scrupuleux des heures de visites n’est pas négociable car les malades ont besoin de repos et de tranquillité. Les usagers au sein de l’hôpital, en dehors des heures de visite causent de nombreux désagréments : les praticiens qui manquent parfois d’espace pour s’occuper des malades, des brancardiers qui ont de la peine à se frayer un passage et même les malades qui n’ont plus la nécessaire aération dont ils ont tant besoin. L’appui des agents de sécurité commence déjà à porter des fruits, les services sont de plus en plus désengorgés et ont retrouvé toute leur sérénité indispensable à la bonne administration des soins. Chers usagers, le respect de ces heures de visite participent, d’une certaine manière, de votre effort à contribuer à la guérison de votre malade.
Veiller à éviter les encombrements de la devanture du CHU-YO et ses environs par les usagers.
La devanture du CHU-YO et ses environs ressemblaient, à s’y méprendre, il y a de cela quelques jours, à un véritable marché à ciel ouvert, grouillant de monde, allant des marchands ambulants aux petits délinquants qui obstruaient toutes les voies d’accès. Pour les ambulanciers, et autres véhicules d’urgence, c’était la croix et la bannière pour sortir et rentrer sans encombre.
Combien de fois les véhicules n’ont-ils pas été obligés de klaxonner (ce qui est interdit dans les hôpitaux) pour se frayer un passage ? Combien de fois, des incidents n’ont-ils pas été évités de justesse ? Des images qui ne sont pas dignes d’un hôpital ! Au niveau de la petite porte d’entrée réservée aux usagers à pieds et au personnel, c’était à la limite des bousculades pour avoir un passage, avec à la clé des prises de bec, et même des affrontements. Tous ceux qui ont déjà été confrontés à des situations d’urgence mesurent toute la portée de nos propos.
Le trop de monde devant notre établissement avait constitué un terreau fertile pour les esprits malins de s’adonner à la délinquance : plusieurs cas de vols de portefeuilles, de portables ont été constatés parce que les conditions s’y prêtaient. C’est en cela que nous devons saluer les agents de sécurité qui, depuis leur présence, ont donné un autre visage au CHU-YO.
Assurer le respect par les usagers, des feux tricolores implantés aux différentes voies d’accès à l’hôpital.
Aussi paradoxal que cela peut paraître, c’est devant la devanture du CHU-YO que certains usagers ignorent les règles élémentaires de la circulation. Conséquences : des feux tricolores sont régulièrement et allègrement « brûlés », des ambulances contraintes de manoeuvrer pour éviter des usagers (et non l’inverse). Malheureusement, parfois, surviennent des accidents dus à l’imprudence et à l’indiscipline de certains usagers. La présence dissuasive des agents de sécurité a permis déjà de faire régner l’ordre à ce niveau là, favorisant ainsi la fluidité longtemps souhaitée.
Toute chose qui contribue à assurer une meilleure sécurité à tous ceux qui fréquentent le CHUYO, des fois dans des situations d’extrême urgence, qui pour amener un malade, qui pour sortir chercher le nécessaire pour un proche. Chers usagers, personne ne fréquente l’hôpital par plaisir et nous ne ménagerons aucun effort pour vous accompagner dans votre quête de meilleure santé.
C’est le lieu pour moi d’appeler tous les usagers à plus de responsabilité, afin que notre hôpital puisse davantage vous donner satisfaction. A tous ceux qui, depuis longtemps, sont respectueux des consignes et règles du CHU-YO nous disons merci ! Aidez nous à vous aider ! C’est dans cet esprit que nous voudrions que soit compris notre présent appel.
Docteur Lansandé BANGAGNE Chevalier de l’Ordre national
Sidwaya
