Actualités :: Université de Ouagadougou : La cure de jouvence ?
Joseph Paré, président de l’Université de Ouagadougou

Les étudiants Burkinabè sont de retour dans les amphithéâtres. Amorcée au pas de charge, la rentrée académique 2005-2006 se fait sur fond de grands travaux.

Le bitumage de l’enceinte de l’Université de Ouagadougou, la construction et l’ouverture d’un nouveau restaurant universitaire d’un coût d’environ 150 millions de FCFA, la construction d’une nouvelle résidence universitaire de près de 200 millions de FCFA, le monde universitaire est l’objet d’une attention particulière de la part du gouvernement Burkinabè en cette année électorale.

Pour Bibia Robert SANGARE, Directeur Général du Centre National des Oeuvres Universitaires (CENOU), plus que le contexte politique actuel, c’est plutôt une manière de couper l’herbe sous les pieds de ceux qui estiment que l’éducation est le parent pauvre de la politique de développement du Burkina.

Une chose est sure, le processus de décentralisation de l’Université est entamé. Koudougou « la rebelle » comme on la surnomme, vient en effet, d’avoir son premier cycle universitaire.

Ouverte avec une première année de sciences économiques, l’Université de Koudougou, envisage à terme d’agrandir ses capacités d’accueil. Les 500 étudiants qui vont y fourbir leurs armes sous la direction du Pr. Bila Gérard SEGDA sont donc en mission d’observation.

Malgré tout, l’Association Nationale des Etudiants Burkinabè (ANEB), le premier syndicat étudiant du Burkina estime ne pas être entendue dans ses revendications pour une amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants.

Elle a donc appelé tous les étudiants à ne pas se rendre aux urnes le 13 novembre 2005. Une façon selon ses leaders, de se faire entendre par les autorités. Elle était d’ailleurs aux côtés des différentes centrales syndicales, lors de leurs récentes sorties. Ces dernières ont elles aussi menacé de boycotter l’élection présidentielle en cas de non satisfaction de leurs doléance

Il y a cinq de cela, le bras de fer entamé par l’Aneb. avec le gouvernement à propos d’un « minimum acceptable » s’était soldé par une « année invalidée ». Une première dans l’histoire politique du Burkina.

L’événement avait fortement marqué les esprits, et la cure de jouvence à laquelle on assiste actuellement, sans faire oublier le manque d’enseignants et les effectifs sans cesse croissants, est au moins le signe d’un pas qu’on peut modestement apprécier..

Juvénal Somé
Lefaso.net

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