Actualités :: Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu ce samedi, 22 juin 2019 à Ouagadougou, une session de son Bureau politique national (BPN). Cette instance, qui avait à son ordre du jour des sujets relatifs à la situation nationale, à la vie du parti et à la stratégie électorale, a été présidée par le premier responsable du parti, Zéphirin Diabré. Interrogé sur le sujet, M. Diabré a dépiécé le nouveau code pénal.

Au lendemain de l’adoption de ce nouvel instrument pénal, qualifié de « liberticide » par plusieurs organisations nationales et internationales de défense des droits humains, ainsi que des acteurs politiques, le président de la première force politique de l’opposition burkinabè n’a pas masqué ses mots pour fustiger ce nouvel instrument. Il réagissait ainsi à des questions de journalistes au sortir de la cérémonie d’ouverture de cette session du BPN.

Zéphirin Diabré constate que ce code pénal est un « forcing » fait par la majorité avec, en sus, des propos discourtois. Il qualifie également cette loi de « liberticide », avec pour motivation, à son adoption, que l’on va démoraliser les Forces de défense et de sécurité.

« Ils (dirigeants, ndlr) veulent empêcher les journalistes de faire leur travail. Ça n’a pas de sens. En fait, le MPP ne veut pas que les gens soient au courant de ses échecs dans le combat contre le terrorisme », décèle M. Diabré, précisant qu’il s’agit par-là de masquer les attaques et les morts.

« Mais on ne masque pas le soleil avec la main », réplique Zéphirin Diabré, pour qui, interdire certaines publications aux journalistes burkinabè impliquerait que c’est, désormais, au pouvoir de dire ce que ceux-ci doivent dire ou non.

Pour lui, c’est donc une force qui est faite aux journalistes burkinabè vivant sur le territoire national. Zéphirin Diabré, qui dit constater simplement une censure, trouve cela curieux de la part d’un pouvoir issu d’une insurrection populaire.

« Les arguments développés dans le cadre de l’adoption de cette loi volent très bas. Ils croient qu’on est au stade des censures avant. Mais, l’information est aussi ouverte ; elle n’est pas que le fait des journalistes, les citoyens sont eux-mêmes des informateurs », brandit-il, avant d’affirmer que cette loi n’a pas de sens.

« Mais je pense qu’ils vont profiter de ça pour mettre aux arrêts quelques activistes et autres, mais ça ne prospérera pas », devine Zéphirin Diabré.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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