Actualités :: Education : « Barka », le projet qui sortira plus de 200 jeunes du (...)

Du Canada où il réside, le jeune entrepreneur Brice Clovis Kaboré, responsable du groupe Kafyka, continue de se creuser les méninges pour apporter sa pierre à l’édification d’un Burkina meilleur. Il vient de se lancer un nouveau défi à travers « Barka », un projet qui permettra de créer plus de 200 emplois directs à compter du mois de novembre. Le défi est de taille mais de quoi s’agit-il exactement ? Lisez !

Les Burkinabè ont du génie. Brice Clovis Kaboré aussi. Convaincu que « l’héritage le plus fructueux qu’on puisse laisser à un fils, c’est une solide éducation et une profession honorable », le groupe qu’il dirige a développé un projet d’appui à l’éducation dénommé « BARKA ». Destiné à résorber le chômage des jeunes et du même coup à rehausser le niveau des élèves, il permettra aux parents de s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants en suivant en temps réel leur évolution grâce à une application mobile téléchargeable sur leur téléphone.

Chaque parent d’élève devra débourser la modique somme de 1000 f/mois. « Ce prix pourrait être revu à la baisse à hauteur 500f/mois en fonction du nombre de parents d’élèves inscrits sur la plateforme », précise Brice Kaboré qui ne manque pas d’ajouter que les 1000 premiers inscrits paieront demi-tarif soit 500f/mois. L’avenir s’annonce déjà prometteur car certains établissements et parents séduits par le projet y ont déjà adhéré. D’ailleurs pour ce qui est du nom "BARKA", il signifie en langue mooré “merci”. Et ce fut le premier mot prononcé par un parent d’élève après que le promoteur l’eut expliqué le projet.

Pour le lancement de « Barka », le groupe Kafyka compte nouer un partenariat avec 200 écoles privées et publiques déjà ciblées dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Tous les élèves seront répertoriés électroniquement et chacun aura un identifiant personnalisé. Et à en croire Brice Kaboré, un assistant, en l’occurrence un étudiant en quête d’emploi, sera affecté dans chaque école et y travaillera à temps plein. Mais en quoi va consister sa mission ?

Muni d’une tablette, l’étudiant devra être présent lors de la remise des notes des devoirs et des examens. Les données recueillies seront immédiatement compilées et selon le promoteur de « Barka », le tout se fera en moins de cinq minutes, vu que les matières et les noms des élèves seront déjà préenregistrés. Brice Kaboré rassure que l’autorisation de transfert de notes sera conditionnée par la signature d’un accord tripartite entre l’élève, le parent et l’école.

Outre cette principale mission, l’étudiant qui fait office d’assistant devra apporter un coup de pouce aux élèves qui éprouvent des difficultés en leur prodiguant des conseils pour une maîtrise des techniques d’apprentissage et de mémorisation, de même qu’une meilleure gestion de leur temps. Selon le jeune entrepreneur, il devra également jouer le rôle de médiateur entre les parents et les élèves en difficulté, être à l’écoute des premiers et proposer des solutions pour rehausser le niveau des seconds. « Barka » n’est donc pas un projet à vocation répressive mais « un outil qui vise à accompagner les élèves dans leur apprentissage et leur quête d’excellence », a rassuré le promoteur.

Le challenge est énorme et avec le soutien du ministère en charge de l’éducation nationale du Burkina Faso, Brice Kaboré formule le vœu que le projet « Barka » soit une réussite et permette de créer plus de 200 emplois directs rémunérés par l’entreprise.

En rappel, le groupe Kafyka n’est pas à son premier acte de patriotisme. Il a déjà développé un dispositif mobile qui permet de retrouver les engins perdus et les personnes recherchées dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme. Ce projet a été soumis aux autorités burkinabè en vue de son implémentation effective.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Contact : kafyka226@gmail.com

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