Les militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du secteur informel ont tenu samedi 21 mai 2005 au SIAO, leur assemblée générale. Occasion pour eux d’échanger et de mobiliser en vue des échéances électorales de 2005 et de 2006.
L’AG était placée sous le thème : "Contribution du secteur informel face aux enjeux et défis électoraux de 2005-2006".
Après les assemblées générales des jeunes, des personnes âgées, des marchés et yaars, c’est au tour des militants CDP du secteur informel de tenir la leur en vue des échéances électorales à venir. Réunis au SIAO, samedi 21 mai 2005, les militants CDP du secteur informel ont "fait le point des préoccupations du secteur" selon les mots du représentant du président du parti, Simon Compaoré.
Pour le président du comité d’organisation de l’AG, Amado Pitroipa, il s’est agi d’échanger sur les problèmes de l’heure du secteur informel. Cependant, il a salué la "grande mobilisation" en exhortant les militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
M. Pitroipa a prôné l’union dans la solidarité afin d’œuvrer à construire la nation. Placée sous le thème : "Contribution du secteur informel face aux enjeux et défis électoraux de 2005-2006", l’assemblée générale a connu la participation des délégations des 45 provinces du Burkina. A cet effet, Simon Compaoré saluant la mobilisation, a affirmé que les 45 délégations sont venues "communier et conjuguer leurs efforts pour donner plus de chance à notre pays dans les cinq ans à venir".
L’assemblée générale a été aussi l’occasion, selon Simon Compaoré, de faire le point des acquis du septennat du secteur informel. Le représentant du président du parti a révélé que la tenue de cette AG fait suite à la grande décision de la direction politique du CDP en vue de la préparation des grandes manifestations à venir.
Pour Amado Pitroipa, les doléances du secteur informel se résument à résoudre les problèmes de ce secteur. M. Pitroipa a exhorté les militants à se doter des cartes d’électeurs afin de pouvoir voter. Car dit-il, "le vote montre que nous sommes des citoyens burkinabè".
Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedrao1@yahoo.fr)
Sidwaya
