Actualités :: Coalition nationale des étudiants sans allocation : Un cri du cœur pour (...)

Les membres de la Coalition nationale des étudiants sans allocation (CNEA) ont animé le mardi 22 janvier 2013 à Ouagadougou, un point de presse pour situer l’opinion plubique sur leur revendication.

"Tout ce que nous demandons à présent aux autorités, c’est qu’elles nous permettent au moins d’avoir le droit de nous endetter pour poursuivre sereinement les études". C’est l’essentiel du message livré, au cours d’un point de presse, le mardi 22 janvier 2013, par la Coalition nationale des étudiants sans allocation (CNEA) à Ouagadougou par la voix de son président, Raphaël Ouoba.

M. Ouoba a rappelé qu’entre les étudiants boursiers et ceux bénéficiant de l’aide du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER), il y a ceux qui ne perçoivent ni la bourse, ni l’aide. Pour cause, ils auraient eu le Bac à un âge avancé, soit 27 ans révolus, ou encore, ils ne se seraient pas inscrits au cours de l’année d’obtention du diplôme. Selon le président de la CNEA, la seule option qui reste à ces "laissés-pour-compte" est le prêt. Mais là aussi, les critères d’octroi à son avis, excluent beaucoup d’étudiants. En effet, a-t-il expliqué, "le prêt n’est accessible qu’à partir de la quatrième (4) année d’études, mais comment tenir le coup jusque-là ?". Le souhait des étudiants est que ces critères soient revus pour leur permettre d’obtenir le prêt, en début de cycle.

Du constat de M. Ouoba et ses camarades, 3% des étudiants bénéficieraient de la bourse de nos jours, contre 95% dans les années 1990. Pour trouver des solutions à leur préoccupation, la coalition a entamé depuis 2011, des démarches auprès des autorités politiques et universitaires. Dans ce sens, ils ont déclaré avoir adressé une correspondance au Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le 7 octobre 2011. Le chef du gouvernement aurait dans une réponse en date du 16 novembre de la même année, pris l’engagement d’accorder une attention particulière à leurs doléances. Mais à les entendre, plus d’un an après, les choses restent en l’état. C’est pourquoi, ils lancent un appel au Premier ministre, afin qu’il se rappelle sa promesse en espérant qu’ils seront entendus pour que leurs conditions changent.

Laissés à eux-mêmes selon les dires de M. Ouoba, d’aucuns élisent domicile dans les amphithéâtres et abandonnent les cours pour travailler et survivre. D’autres n’arrivent pas dans ces conditions à honorer les frais de leur scolarité qui sont de quinze mille francs (15 000F) et sont obligés d’arrêter les études. Ce sont ces conditions qu’ils souhaitent voir s’améliorer dans les jours à venir.

Voro KORAHIRE

Sidwaya

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