Actualités :: Elections couplées du 2 décembre 2012 : Le bilan du Centre pour la (...)

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé une conférence, le jeudi 27 décembre 2012 à Ouagadougou, pour faire le bilan des élections couplées, législatives et municipales du 2 décembre.

Dans le cadre du renforcement de la représentativité des élus, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a mené des activités de monitoring. Le centre a organisé une conférence, le jeudi 27 décembre 2012 à Ouagadougou, pour échanger sur les enjeux politiques du double scrutin et la qualité de l’administration électorale. Selon le directeur exécutif du CGD, le professeur Augustin Loada, l’objectif général poursuivi par le CGD, à travers ce dialogue, a été, d’une part, d’analyser les enseignements de ce scrutin et d’autre part, d’identifier les causes des dysfonctionnements organisationnels constatés afin de dégager des recommandations pour les élections à venir.

La conférence a été articulée sur deux questionnements : les élections du 2 décembre inaugurent-elles une recomposition de l’arène politique burkinabè ? Les acteurs du processus électoral ont-ils joué leur rôle conformément à leurs missions ?

Pour le CGD, ces élections ont connu des forces et des faiblesses. Concernant les forces, le centre a relevé l’expérience du couplage électoral qui a été enrichissante. Dans 96% des bureaux observés, le CGD indique que les membres étaient au complet à l’ouverture. Les observateurs de la structure ont couvert toutes les 13 régions, a assuré le Pr Loada. Pour ce qui est des insuffisances, les observateurs du CGD ont noté la faible maîtrise de l’acte de vote et le faible maillage sécuritaire des bureaux de vote. Le CGD a, par la suite, donné quelques perspectives visant à améliorer le processus électoral. Il s’agit de la réforme de la CENI vers plus de professionnalisme et du renforcement de l’éducation électorale.

Parlant des enjeux, l’enseignant-chercheur, le professeur Mahamadé Savadogo, a relevé une reconfiguration de la représentation institutionnalisée, à savoir le recul du parti majoritaire et l’essor de l’opposition (CDP, 70 députés et UPC, 19 députés), une menace du discrédit du processus démocratique et une quête de l’approfondissement de la démocratie.

Nadège BAGORO
(Stagiaire)

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