Actualités :: Fonction publique : Vers la validation du rapport de la conférence annuelle (...)

Ce vendredi 24 février 2023 se tient à Ouagadougou, l’atelier de validation du projet de rapport consolidé de la conférence annuelle de gestion des ressources humaines, session de 2022. L’ouverture de l’atelier a été présidée par le ministre d’État, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié. Il avait à ses côtés, le ministre de la refondation de l’État et la ministre de la santé et du développement social du Mali.

Depuis 2009 se tient la conférence annuelle de gestion des ressources humaines. C’est un cadre d’évaluation et d’orientation de la politique de l’État en matière de gouvernance administrative et de gestion des ressources humaines publiques. À chaque session, des réflexions sont menées autour d’un thème d’actualité afin de proposer des solutions pour améliorer la gestion des ressources humaines. Ainsi au regard de la situation d’insécurité que traverse le Burkina Faso, la session 2022 de la conférence annuelle de gestion des ressources humaines s’est tenue sur le thème « La problématique de la gestion des ressources humaines publiques dans le double contexte des crises sanitaire et sécuritaire ». Une équipe technique était chargée de produire un rapport à partir des travaux sur le thème de la conférence.

Les participants devront apporter des amendements afin de parfaire le rapport de la conférence annuelle de gestion des ressources humaines, session de 2022

Le rapport a été produit et devait faire l’objet d’une validation au cours d’une conférence annuelle de gestion des ressources humaines présidée par le Premier ministre. Ce qui n’a pas pu se faire à bonne date. L’atelier qui se tient ce 24 février se veut donc un cadre pour examiner le rapport produit par l’équipe technique. Ce sera aussi le lieu d’apporter des amendements afin de l’enrichir. À en croire le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, ce rapport « offre l’occasion de faire un diagnostic profond du dysfonctionnement en matière de gestion des ressources humaines en situation de crises sanitaire et sécuritaire ».

Le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié a souligné que le rapport soumis à validation offre l’occasion de faire le point des dysfonctionnements en matière de gestion des ressources humaines en situation de crises sanitaire et sécuritaire

Il a en effet rappelé que le Burkina Faso dispose d’une politique de prévention des crises dont le cadre juridique est récent et pas encore suffisamment pris en compte par son département. « L’examen fait du cadre juridique adopté pour faire face aux situations de crise montre une faible implication du ministère en charge de la fonction publique dans la gestion de la crise de façon générale. En effet, les textes législatifs et règlementaires et des documents de politique et de stratégie semblent indiquer une faible prise en compte de la dimension gestion des ressources humaines, à l’exception de certaines politiques sectorielles telles que la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence où un accent particulier a été mis sur le personnel enseignant et les acteurs de première ligne de santé pris en compte par le plan de riposte de la Covid-19 », a-t-il laissé entendre.

Marcel Ouédraogo, directeur général de la fonction publique

Le ministre a souligné qu’actuellement, le défi majeur à relever par les gestionnaires des ressources humaines publiques est le déploiement efficient des agents publics dont le nombre s’élevait au 31 décembre 2021 à 223 853 exceptés les personnels des forces armées nationales. Un déploiement efficient d’autant plus nécessaire, que la situation sécuritaire a contraint bon nombre de travailleurs à quitter leurs postes, surtout dans les ministères à forte déconcentration.

Photo de famille

Comme l’a indiqué Marcel Ouédraogo, directeur général de la fonction publique, « des milliers de fonctionnaires ont été contraints de quitter leurs postes de travail et leur redéploiement n’est pas si évident que ça. On a des services publics qui sont fermés. Ce qui pose aujourd’hui la question de la continuité du service publique et la nécessité d’offrir le service public à tout citoyen burkinabè où qu’il soit ». Les recommandations contenues dans le rapport soumis à validation et les amendements qui seront apportés au cours du présent atelier sont donc attendus afin d’aider à résoudre le problème de gestion des ressources dans le contexte de crises sécuritaire et sanitaire.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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