- Joseph Paré
Les conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire du Burkina Faso ont entamé le 10 septembre 2007 leur 1re conférence annuelle à Bobo-Dioulasso. Cette conférence qui durera 6 jours (du 10 au 15 septembre) se tient sous le thème « Rôle et place du conseiller pédagogique dans l’enseignement secondaire ».
Depuis 1997, date de sortie de la première promotion de conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire de l’Ecole normale supérieure de Koudougou, c’est la toute première fois qu’un tel cadre de concertation leur est offert selon leurs responsables.
La rencontre de Bobo leur permettra donc de renforcer leurs capacités, d’échanger et de partager leurs expériences et d’harmoniser les vues sur leur rôle et leur place dans l’enseignement secondaire.
Pour le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, la conférence vient à point nommé. « En effet, le gouvernement a décidé de mettre en œuvre une importante réforme de notre système éducatif qui met l’accent sur l’obligation scolaire de 6 à 16 ans. Pour la réussite de cette nouvelle réforme, l’action des conseillers pédagogiques doit se conjuguer avec celle des autres acteurs de l’éducation », a déclaré M. Paré.
Il a poursuivi en soulignant que les restructurations en cours au niveau du post primaire vont avoir un impact sur les missions et les responsabilités des conseillers pédagogiques. « J’attends donc de votre rencontre que vous puissiez nous faire des propositions sur le déploiement du personnel d’encadrement ». Et de les inviter à faire de l’amélioration de la qualité de l’enseignement leur combat de tous les jours.
La présidente du comité d’organisation, Christine Ouoba, le DRESSRS/HB, Guidiouma Oumar Sanou et le directeur général des inspections et de la formation des personnels de l’éducation, François Souili ont tous salué l’organisation de cette première conférence et ont souhaité qu’elle soit institutionnalisée. Ils ont exhorté les participants à s’investir pleinement dans les travaux afin de mieux cerner leur rôle et leurs responsabilités en tant qu’acteurs de terrain.
Clarisse HEMA
Sidwaya
