Actualités :: Faire du Burkina un pays émergent
B. Compaoré entre deux banquiers, Yayi Boni de la BOAD et Donald Kabéruka de la BAD

Pour solennelle, la cérémonie d’investiture du Président du Faso l’a été à plus d’un titre le 20 décembre dernier. Devant le Tout-Etat avec à sa tête le Conseil constitutionnel qui était à l’honneur et des invités de marque dont onze (11) chefs d’Etat et trois Premiers ministres représentants les quatre (04) coins du continent, des représentants d’illustres personnalités de rivages lointains, des représentants de partis politiques et d’associations qui ont porté sa candidature au pinacle et une foule des grands meetings de campagne électorale, Blaise COMPAORE a prêté serment, conformément aux dispositions de l’Article 44 de la Constitution.

Un exercice qui le connaît bien et que le pays n’avait jamais réussi à organiser trois fois consécutivement. Ainsi donc, depuis ce 20 décembre le quinquennat pour lequel les Burkinabè ont plébiscité son programme court et quand on sait qu’il a mis la barre très haut en matière d’ambitions on peut dire qu’il faut immédiatement embrayer et passer à la vitesse grand “V”.

En effet, s’il est vrai qu’on retiendra de cette cérémonie sa richesse et le fervent témoignage de sympathie des amis du Burkina Faso venus d’horizons divers l’honorer, s’il est vrai que la petite note de tradition pendant la cérémonie retiendra l’attention, les analystes eux ne manqueront pas d’observer la promesse faite par le président nouvellement installé de faire du Burkina Faso un pays émergent. Plus qu’un défi, un véritable programme qui interpelle toutes les filles et tous les fils du pays sans aucun doute, mais particulièrement celui qui l’a tenu même s’il est vrai que les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient.

Quand on connaît les nombreux handicaps du pays et la faiblesse de ses ressources, on mesure le poids de l’engagement et on comprend aisément que Blaise COMPAORE “... en appelle à une mobilisation exceptionnelle de toutes les énergies...” et s’engage à “... ne laisser aucune force sociale sur le bord de la route...”. Ainsi, par le fait de cette quête, en un premier temps et sa réalisation par la suite, chaque citoyen sera « responsable de son destin et solidaire de son prochain ».

Voilà pourquoi il place l’homme au centre de ses préoccupations tant dans le rôle de moyen pour réaliser les ambitions définies, que de celui de bénéficiaire des résultats attendus. D’où alors l’objectif de valorisation du capital humain en prenant à bras-le-corps ses problèmes d’éducation, de santé ; en un mot de bien-être.

La seconde pédale sur laquelle Blaise COMPAORE va appuyer sera d’exploiter au maximum toutes les opportunités de création de richesses et d’emplois pour servir de moteur à la croissance indispensable pour assurer l’épanouissement de chacun. Dans ce domaine, l’Etat et le secteur privé devront jouer pleinement leur rôle dans le cadre d’un partenariat dynamique qui donnera au travail toutes ses dimensions sociale et économique.

Tous les efforts tendront ce faisant, vers la création de richesses par le travail. C’est un des sens premiers à donner aux grands projets programmés dont la plupart sont à haute intensité de main-d’œuvre et feront travailler des centaines de milliers de Burkinabè de toutes les catégories tout en façonnant la troisième arme : la construction de nouvelles infrastructures de soutien à la production pour accélérer les progrès de l’économie nationale.

C’est peu de dire que le pays a besoin davantage de routes,de barrages, d’infrastructures diverses pour soutenir la production agricole, d’infrastructures industrielles... Quelque part on a l’impression de vivre le débat cornélien de la primauté entre l’œuf et la poule. Tout se tient donc et les résultats déjà atteints devraient autoriser un espoir réel. En effet, en dépit de conditions parfois dantesques, les Burkinabè à force d’abnégation au travail sont parvenus à des résultats qui étonnent tous les observateurs et les partenaires au développement du pays et ont ouvert la voie à des perspectives heureuses.

Le challenge ne sera pas aisé à relever mais il ne relève pas non plus de la fabulation, encore moins de la rhétorique politicienne. Le projet est bien réaliste et tous les Burkinabè sont appelés à s’y investir assurés qu’en aval, comme en amont l’Etat assumera sa part de responsabilité en termes de bonne gouvernance. C’est à ce prix que le pays va “forcer les portes du progrès”.

Cheick AHMED
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