Actualités :: Tentative manquée de putsch : Le FFS stigmatise la justice burkinabè

Le mercredi 14 janvier 2003, le Front des forces socialistes (FFS) s’est entretenu avec la presse à la Maison de la presse Mohamed Maïga. Des échanges qui ont porté essentiellement sur la détention de Norbert Tiendrébéogo, président du parti par la gendarmerie nationale.

N. Tiendrébéogo

Le 20 octobre 2003, le président du Front des forces sociales (FFS), Norbert Tiendrébéogo était entendu et retenu par la gendarmerie nationale dans le cadre de la tentative déjouée de putsch. Près de trois mois après, les membres du parti sortent de leur silence pour dire leur "indignation" face à ce qu’ils ont appelé "manipulation et instrumentalisation de la justice par le pouvoir".

Brice Yogo, 2e vice-président et animateur de la conférence dit ne pas comprendre le refus par la justice de mettre en liberté provisoire, M. Tiendrébéogo alors qu’il offre toutes les garanties. "Visiblement le pouvoir de la IVe République ne pouvant plus s’adonner aux exécutions extra-judiciaires, a opté de liquider subtilement ses adversaires" a-t-il martelé.

Le parti a également évoqué l’état de santé de son président qu’il dit dégradant. Et contrairement aux dires du procureur général qui soutient que les détenus sont suivis médicalement et que "la justice prend en charge les dépenses relatives à leur santé", M. Yogo réfute cela et dénonce le retard même dans les consultations médicales. Exhibant des factures, il a donné la "preuve" que c’est la famille de Norbert Tiendrébéogo qui a supporté les frais médicaux et non la justice.

Un comportement jugé "injuste" par le parti, surtout que le contrat de travail de Norbert Tiendrébéogo a été suspendu à la SGB-B. A ce sujet, Souleyman Karambiri 4e vice-président du FFS a soutenu que "tout a été machiné et orchestré par le pouvoir pour briser la carrière prometteuse de M. Tiendrébéogo. Et la SGB-B aussi a joué le jeu".

Mais comment se porte le parti aujourd’hui avec l’absence de son président ? "Très bien", a répondu le conférencier. Selon lui, cette situation a contribué à raffermir les liens et la cohésion entre les membres du parti. Du reste, Norbert Tiendrébéogo reste le président du FFS et "il n’existe aucune velléité de s’accaparer du poste "vacant" contrairement à ce que l’on pourrait penser" a conclu M. Yogo.

Pauline KABORE
Sidwaya

Ali Diaby Kassamba, président des Verts du Burkina : (...)
Blaise Compaoré à la 6e Conférence de l’Autorité de (...)
Le Premier ministre à Paris pour les 3es journées (...)
Présidentielle du 13 novembre : enfin un candidat du (...)
Amina Ouédraogo prend officiellement fonction
Crise à l’UNDD : Salvador avait donc raison
Politique au Burkina : Pour une plus grande implication (...)
Pré-campagne électorale : Les ABC mis à l’index... pour (...)
Présidentielles et municipales : l’opposition en manque (...)
Le CDP et les partis de la mouvanve présidentielle (...)
Audiences publiques du maire de Ouagadougou : Les (...)
Situation de la nation : Promesses tenues sur la santé, (...)
Elections : la CENI rencontre les partis politiques
UNDD : l’hémorragie continue
CODECO : Surveiller le “monstre” de près !
Lutte contre la corruption : Paramanga annonce des (...)
Bientôt plus de femmes dans tous les corps militaires
Les députés dans les secrets de l’armée
Groupe parlementaire ADF/RDA : C’est quoi, un député (...)
Présidentielle 2005 : Les 13 envoyés de Blaise (...)
Révision exceptionnelle des listes électorales : L’appel (...)

Pages : 0 | ... | 11172 | 11193 | 11214 | 11235 | 11256 | 11277 | 11298 | 11319 | 11340 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés