Actualités :: Visite de Zéphirin Diabré à Blaise Compaoré : La famille de Thomas Sankara (...)

Le ministre de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, a rencontré à Abidjan, l’ancien président Blaise Compaoré, pour parler entre autres réconciliation nationale. Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre du dossier de l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara et ses compagnons. La famille du père de la révolution burkinabè d’août 1983, par l’entremise de ses avocats estime que le principe de réconciliation est une décision politique dont elle prend acte. Elle tient cependant à rappeler que sa mise en œuvre ne saurait faire obstacle à la manifestation de la vérité sauf à être une prime à l’impunité.

Le 13 avril 2021, la Chambre de Contrôle de l’Instruction a prononcé la mise en accusation et le renvoi devant la juridiction de jugement, de 14 personnes dont MM Blaise COMPAORE, Gilbert DIENDERE et Yacinthe KAFANDO pour l’assassinat du Président Thomas SANKARA et de 12 de ses compagnons. Elle a maintenu les mandats d’arrêts lancés contre MM COMPAORE et KAFANDO restant à ce jour inexécutés.

Cette décision de la Chambre de contrôle est intervenue à la suite de l’ordonnance rendue le 7 octobre 2020 par le Juge d’Instruction militaire clôturant une instruction fouillée et circonstanciée. Il s’agit de l’aboutissement d’une étape cruciale dans le combat pour que justice soit rendue.

La famille de Thomas SANKARA a appris par les médias que le Ministre de la Réconciliation Nationale s’est rendu en Côte d’Ivoire pour rencontrer l’ancien Président du Burkina Faso, M. Blaise COMPAORE, ayant trouvé asile dans ce pays dont il a acquis la nationalité.

Le principe de réconciliation est une décision politique dont la famille prend acte. Elle tient cependant à rappeler que sa mise en œuvre ne saurait faire obstacle à la manifestation de la vérité sauf à être une prime à l’impunité.

C’est pourquoi la famille de Thomas SANKARA et ses conseils espèrent que le Ministre de la Réconciliation Nationale saura convaincre M. COMPAORE de venir répondre des charges pour lesquels il est poursuivi en donnant sa version des faits.

La réconciliation nationale ne saurait se substituer à la justice. Elle doit se faire en toute transparence dans le respect des institutions judiciaires, des droits des victimes, de leurs familles et du peuple burkinabè.

La justice doit toujours demeurer au-dessus de tous arrangements politiques.
Le collectif des avocats de la famille de Thomas SANKARA

Me Olivier BADOLO
Me Ferdinand DJAMMEN NZEPA
Me Ambroise FARAMA
Me Prosper FARAMA,
Me Anta GUISSE
Me Julien LALOGO,
Me Jean-Patrice YAMEOGO

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