Actualités :: Réconciliation nationale : Le parti « La Marche pour la patrie » souhaite la (...)

Au cours d’une conférence de presse animée ce samedi 27 février 2021 à Ouagadougou, le parti La Marche pour la patrie (LMP) a donné sa lecture sur l’actualité nationale.

Selon le président du parti La Marche pour la patrie (LMP), Toussaint Ouédraogo, « la question de la réconciliation nationale doit être réelle » parce que plusieurs actes ont été posés mais cela n’a abouti à rien. A titre d’exemple, le parti a pris le cas de la Journée nationale du pardon de mars 2000.

Ce jeune parti (créé en décembre 2019) souhaite que le Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) soit supprimé, car « ça fait des années qu’ils sont là mais rien n’avance ». Ainsi, le parti propose que cette question soit exclusivement confiée au nouveau portefeuille de Zéphirin Diabré, qui selon eux, sera à la hauteur. « Quant à l’homme qui doit commander ce navire, nous croyons en son potentiel car il peut franchement s’il le veut, et s’il a carte blanche être celui qui réconciliera tous les fils et filles de la nation », a déclaré Toussaint Ouédraogo.

Après avoir présenté deux listes aux législatives de novembre 2020 (liste du Nounbiel et la liste nationale, Ndlr), « la LMP est sortie bredouille mais a beaucoup appris de la politique au Burkina Faso », a indiqué Toussaint Ouédraogo. « Nous sommes fiers d’avoir appris nous-mêmes et par nous-mêmes sur le terrain. Nous avons fait le bilan le 4 décembre 2020 à Koudougou et jeté les perspectives dont les élections municipales à venir pour lesquelles nous nous apprêtons », a-t-il ajouté.

Pour le président de la LMP, Toussaint Ouédraogo, ils sont un jeune parti et ils ont le temps d’impacter la politique burkinabè.

Au cours de leur tête-à-tête avec la presse, la question de l’offre politique du parti s’est invitée dans les échanges. Selon Elie Kaboré, le chargé à la formation politique, la LMP veut se focaliser sur la jeunesse et l’éducation. Pour lui, le système éducatif actuel du Burkina Faso est à revoir.

En ce qui concerne la limitation des partis politiques au Burkina souhaitée par le président de l’Assemblée nationale, la LMP (ce parti de l’opposition), trouve que « c’est trop facile lorsqu’on est au perchoir ». Pour Toussaint Ouédraogo et ses camarades, il s’agit de prendre en compte les jeunes dans les instances décisionnelles et non les utiliser juste pour la mobilisation.

MLC
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