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Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

Publié le jeudi 4 février 2021 à 23h30min

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Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

S’adressant au Premier ministre Christophe Dabiré suite à sa déclaration de politique générale, le président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, est revenu sur l’effectif « pléthorique » des partis et formations politiques au Burkina Faso.

Extrait : « J’ai vu sur le terrain, le nombre des partis politiques qui ont fait campagne. Ils ne dépassaient pas la trentaine, sur les 80. En faisant comme ça, on gaspille du papier et on met en difficulté nos populations pour le choix des candidats.

Ces partis gagnent du financement. Donc c’est trop facile pour quelqu’un de ne rien faire et à la veille de l’élection on se porte candidat en sachant qu’on aura quelques subsides. (...)

Ayons le courage de crever l’abcès et de poser le problème. Je sais que c’est sensible, mais je me jette à l’eau : je propose que le gouvernement puisse avoir un œil sur cette question.

Il faut travailler à la limitation des partis politiques, des candidatures fallacieuses aux élections législatives, municipales et présidentielles ».

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Vos commentaires

  • Le 4 février 2021 à 15:15, par lawako En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    POUR MOI IL NE S’agit pas de limiter les partis politique mais plutot arreter de financer les partis

  • Le 4 février 2021 à 15:44, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Totalement d’accord avec vous Monsieur le PAN. Soyons réaliste. Il y a combien d’idéologies ? Pas plus de trois ou quatre : la droite capitaliste, le gauche socialo-communiste, les centristes et éventuellement les écologistes. Pas plus. En plus qu’on est un pays pauvre qui nécessite une rationalisation sur tous plans pour éviter les gaspillages en tout genre. A réfléchir sérieusement pour la limitation.du nombre de partis.

  • Le 4 février 2021 à 15:56, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale propose une limitation des partis politiques

    Excellente idée ! Franchement, le bulletin unique des législatives au Kadiogo était un vrai tapis avec des logos illisibles. Je suis sûr que beaucoup d’électeurs se sont trompés de parti ou ont abandonné à force de chercher !

    Pour la petite histoire, le 22 Novembre dernier il y a un parti qui a réuni, sur l’ensemble du territoire national... 31 voix ! Ce qui veut dire que ses 32 candidats et suppléants sur la seule liste nationale n’ont même pas tous voté pour leur parti ! Ne voilà-t-il pas un parti à dissoudre ?

    Le problème c’est comment le faire sans risquer d’entraver la liberté et la démocratie ?

    Ce qui est sûr, on ne peut pas interdire des partis tout en maintenant les candidatures indépendantes. Sinon ceux qu’on empêche de faire des "partillons" vont revenir en "indépendants".

    La solution serait de fixer des conditions plus restrictives non pas pour se créer, mais pour avoir accès au financement public et pour faire acte de candidature aux différentes élections.

    Les principes actuellement retenus pour la présidentielle, la caution et les parrainages sont bons mais la forme (parrainages d’élus et montant) n’est pas la bonne car elle favorise les "anciens" au détriment des nouveaux.

    On peut exiger un fond de campagne minimal par liste présentée pour avoir accès au financement public.
    Si les militants ne cotisent pas pourquoi devrait-on leur donner l’argent de nos impôts ?

    On pourrait aussi remplacer l’actuel parrainage d’élus par celui de citoyens dont le nombre va trier un peu en amont.

    Choisir par exemple un certain pourcentage du quotient électoral de l’élection précédente. S’il faut 70.000 voix pour avoir un député au Kadiogo et qu’un parti ne peux même pas réunir le parrainage de 1000 personnes on sait que sa candidature est "fallacieuse" comme dit le PAN.

    On peut aussi si une méthode peu couteuse existe, procéder à des "primaires" pour retenir quelques "finalistes" ?

    En tout cas, le PAN aura eu le mérite de lancer le débat. Félicitations à lui pour ce courage politique. Et espérons que cela ne va pas finir comme la proposition de reporter les élections...

  • Le 4 février 2021 à 16:02, par En vérité En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Le fond du problème réside dans le financement des partis politiques. Une fois supprimer,les partis disparaîtront d’eux même. Il est inconcevable de continuer à vider la caisse de l’état à des partis qui ne peuvent même pas faire élire un seul député au nom de la démocratie

  • Le 4 février 2021 à 16:02, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Il était temps, mais il faut aller plus loin : limiter le nombre de politiciens. Par exemple diviser le nombre de député par 4, le nombre de ministres par 2, supprimer les régions

    • Le 4 février 2021 à 16:38, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

      Ma foi... quand on parle des choses sérieuses y a toujours quelqu’un pour se "défouler". D’accord :

      1°) Pour diminuer le nombre de députés, c’est votre province qui ne sera plus représentée à l’assemblée.

      2°) Un ministre, s’il vient d’un parti politique, administre d’abord un secteur. L’éducation ou la santé ont besoin de gens qui s’en occupent quel que soit le nom qu’on leur donne. La quête de la réduction du nombre de portefeuilles ministériels est un mirage.

      Un pays comme les USA limite à 15 le nombre de ses ministres (secrétaires d’état) et fait rêver. Mais chacun a sous ses ordres deux, trois ou quatre "sous-secrétaires d’état" pour chaque département, de sorte qu’on en revient à la trentaine/ quarantaine.
      Et ne croyez pas que le mot "sous" accolé à leur titre fait qu’ils coûtent moins cher que les autres !

    • Le 5 février 2021 à 07:09, par sambigga En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

      tchiée, mon frère. c´est quelle reflextion ca ? tu viens yada yada... :-D

  • Le 4 février 2021 à 16:22, par Passakziri En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Absolument il faudra trouver une solution, mais je doute fort qu’une Limitation dans le nombre soit légale et légitime. Mais je peux bien m’imaginer des manières d’y parvenir. Par exemple :
    - 1) en prevoyant la Dissolution automatique de tout parti politique qui de par sa propre decision manquera de présenter des candidats dans au moins 10% des circonscriptions électorales lors des legislatives et des municipales.
    2- Le financement des partis politiques aprés les échéances , seulement pour les partis qui auraient obtenu au moins 1% du nombre de mandats.
    3- La création d’un bureau local des parlementaires dans leurs circonscriptions pour les obliger à être à l’écoute de leurs populations et que les projets de lois qu’ils soumettront ou voteront à l’assemblée nationale reflétent la volonté des populations et soient bient compris.

    4- Empêcher que les mandats politiques soient un moyen de s’enrichir. Mais c’est là Monsieur le président de l’assemblée où je ne sais pas si vous aurez le Courage de me suivre, car ca passe par une remise à plat des revenus exorbitants des honorables . Vous pouvez pour les fonctionaires prevoir le maintient du salaire avant le Mandat+ une somme forfaitaire maximale de 100 000 FCFA/mois par député. Ainsi, nous aurons à l’assemblée des politiciens d’idées et de convictions .

    5- Pour nous éloigner des candidats de plaisanterie sans Programme aux présidentielles, en plus de la caution exiger r à chaque candidat de présenter un Programme détaillé Avec plan de financement pour les domaines principaux comme la santé, l’éducation, l’économie, l’emploi etc.

    ce sont là des moyens que vous avez en main au Niveau du législatif, et pour ca , c’est pas le premier ministre qui pourra vous aider.

    Passakziri

  • Le 4 février 2021 à 17:40, par Ka En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    S’adressant au Premier ministre Christophe Dabiré suite à sa déclaration de politique générale, le président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, est revenu sur l’effectif « pléthorique » des partis et formations politiques au Burkina Faso. « J’ai vu sur le terrain, le nombre des partis politiques qui ont fait campagne. Ils ne dépassaient pas la trentaine, sur les 80. En faisant comme ça, on gaspille du papier et on met en difficulté nos populations pour le choix des candidats.

    Monsieur le PAN, vous-même vous saviez qu’en supprimant les partis satellites des grands partis comme le vôtre, le manque à gagner ne sera plus d’actualité. La force de finance du MPP qui a permis le coup KO en Novembre dernier. c’est en parti des financements de ses partis satellites comme autrefois le CDP avec les leurs. Parlant du CDP dont le MPP reste le copier-coller, depuis sa création en 1996 avec sa puissance financière alimenté par la corruption et les rajouts des participations de ses partis satellites, au Burkina, les personnes morales (entreprises, fondations) ne peuvent pas financer un parti politique : A l’exception des partis politiques eux-mêmes, qui peuvent se faire des dons entre eux. Vous saviez bien que pour contourner ses limitations dont vous proposez, les politiques très futés et argentés créent de nombreux « partis satellites » sous-marins, de temps à autres des associations, qui sont aussi des partis politique dont vous demandez de limiter. Les mouvements et les associations depuis la création du CDP au MPP qui sont de nos jours des partis satellites qui reversent leurs parts de financement par l’état aux grands partis comme le CDP et MPP, sont multipliés par 10. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ferme les yeux. Rien n’empêche ces petits partis de reverser ce qu’ils touchent à un grand parti.

    Car, cette "pratique" est tout à fait connue de la commission nationale des comptes de campagne et de financement des partis politiques : Ce n’est pas illégal, on ne peut même pas parler de magouille. C’est une astuce pour récolter plus de dons et connu de la commission du contrôle des financements par l’état. Demander aujourd’hui la diminution des partis politique, et laisser ce pratique de créer des partis satellites par des grands partis pour récolter des fonds ne serve a rien.

  • Le 4 février 2021 à 18:50, par Nabayouga En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Pour une fois cest une excellente idée. Si on s’interroge véritablement sur la raison de la multiplication des partis politiques, on se rendra tres vite que ce sont des mouvements pour espérer avoir quelsues subsides. 80 partis politiques pour le Burkina, c’est une honte. Je propose que les campagnes électorales ne soient pris en compte dans le financement que ceux qui auront été élus . Cela dissuadera les aventuriers, en particulier ceux qui attendent les campagnes électorale pour renaître.

  • Le 4 février 2021 à 18:52, par Lucien Lapan ZERBO En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Hum !
    C’est un faux débat !
    Il faut limiter le nombre de tous les mandats électifs à 2 ainsi la classe politique va renouveler automatiquement.
    Vous les députés là ! Vous limiter le nombre de mandat du Président du Faso et pour vous ?
    Plus question d’être conseiller, maire, député ... à vie !

  • Le 4 février 2021 à 18:55, par Mninda En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Bravo ,bravo ,bravo au PAN BALA ALLASSANE SAKANDE pour cette sortie combien courageuse et très responsable . Bien que BALA SAKANDE, au delà parfois des critiques que lui adresse une frange de l’opinion, quant à sa propension pour les actions que d’aucuns trouvent populistes, ce monsieur s’affirme de plus en plus, comme un homme d’Etat courageux qui n’hésite pas à mettre le pied dans le plat et à oser aborder les sujets tabou ,à l’image de son valeureux prédécesseur SALIF DIALLO . Il faut vraiment mettre de l’ordre dans la création des partis . Si il ,n’ y a aucune rigueur ,aucune morale ,des critères et des règles très sérieuses dans la création des partis politiques ,comment peut-on avoir des dirigeants vertueux et une gouvernance et une gestion vertueuses du pays ? La conquête du pouvoir en démocratie s’obtenant à travers les partis politiques, c’est à ce niveau qu’il faut d’abord mettre du sérieux et de la morale . Honnêtement, a-t-on besoin de 200 partis au BURKINA FASO, si ce n’est ,que les gens ont transformé la création des partis en activité commerciale ou jeu de loterie ? . Ah les africains ne finiront jamais avec leurs africaneries . En tous cas, chapeau bas à BALA pour cette sortie judicieuse .
    Et puisque l’assemblée nationale peut initier des propositions de loi ,allez Excellence ,demandez à un groupe parlementaire d’introduire une proposition de loi sur cette question de limitation des partis politiques et la Nation sera vous en sera reconnaissante . Seuls les hommes qui osent font avancer leur pays vers le vrai progrès . Courage à vous pour la suite .

  • Le 4 février 2021 à 19:03, par Jean Moulin En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    SEM le PAN, cette déclaration respecte-elle la Constitution ?

  • Le 4 février 2021 à 19:47, par Sidnaaba En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    C’est simple. Le paiement de la subvention interviendra après l’election. Si votre electorat atteint un pourcentage fixé par la loi de l’electorat qui s’est exprimé, on vous verse la subvention sinon toutes vos dépensez engagées passent en pertes et profits. En outre on pourra vous demander le depôt d’une caution. Si vous avez un score minable en dessous d’un taux fixé par la loi on ne vous rembourse pas votre caution.
    Ainsi les gens vont réfléchir deux fois avant d’aller sinscrire sur les listes.

  • Le 4 février 2021 à 20:00, par Yameogo Albert En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Je partage l’idée du PAN. Cependant et comme l’a relevé un de mes prédécesseurs, on peut laisser libre la création des partis mais en limitant le nombre d’entre eux pouvant bénéficier du soutien du budget de l’Etat pour leur fonctionnement et pour toute campagne électorale (présidentielle, législative , communale, etc.). Les partis partis politiques pouvant bénéficier du financement de l’Etat pourra être fixé, par exemple, à cinq suivant un certain nombre de députés élus aux législatives de nombre 2020 ou aux municipales de 2021.

  • Le 4 février 2021 à 20:43, par Sacksida En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    C’est une declaration qui frise le divertissement car les vrais problemes du Burkina Faso sont ailleurs. L’on a pas besoins de limiter bien sur les partis politiques de maniere bureaucratique. Que le Ministere charge des libertes publiques fassent des controles et que tous les partis politiques ne respectant pas les regles soient suspendus pour deux et ensuite suprimes s’ils ne respectent pas toujours la loi. Sinon, veritablement les vrais problemes du Burkina Faso resident dans la mauvaise gouvernance de l’Etat depuis 30 ans.
    C’est : L’insecurite, la corruption des elites politiciens qui exploitent le peuple et impactent le corps social, les mentalites alienees des elites, les inegalites sociales criardes, les detournements de nos deniers publics, les fraudes economiques et electorales, les pillages de nos richesses nationales de l’imperialisme et ses relais locaux, la pauperisation grandissante qui amenent des etudiants a se suicider et la depravation continue des moeurs alimentees par la mauvaise gestion de l’Etat, le manque de justice sociale, la misere sociale consequence des politiques publiques mal adaptees, la recherche des avamtages par la courte echelle, le manque d’exemplarite et d’integrite des dirigeants politiques nationaux etc..Donc, les problemes nationaux reels sont plus profonds que ces declarations politiciennes ; et exigent une vraie volonte politique saine et soutenue de revolutionner notre gouvernance publique seule condition pour sauver le Burkina Faso. Toute autre posture ou attitude ne serait que de la demagogie. Salut.

  • Le 4 février 2021 à 21:13, par Nabiiga En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    C’est le tout premier bon pas pris dans la bonne direction en ce qui concerne la pléthore des partis politiques que nous devons gérer malgré nous au Burkina. Créer un parti politique est devenu un sport national. Tout quidam qui se perde dans ses souffrances si bien qu’il n’arrive plus à joindre les deux bouts, s’offre un Parti politique avec pour objectif, développer le Burkina. Tellement y a-t-il des partis, qu’aux élections, voter devient un véritable parcours de combattant. Je suis partant, moi, pour cette mesure salutaire.

  • Le 4 février 2021 à 22:31, par RV En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Supprimer d’abord les fonds spéciaux qui s’élèvent à plus de 20 milliards. Puis lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. Ensuite, arrêter le financement des partis politiques. Alors les politiciens disparaîtront pour faire place aux politiques. Sinon que si on avait limité le nombre de partis, vous seriez toujours au CDP.

  • Le 5 février 2021 à 05:48, par M.Houille En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    IL faut tout simplement instituer une caution à verser au trésor public pour tout parti politique qui présente des candidats à une élection ! On verra que les "partis" fantaisistes mourront de leur belle mort !!

  • Le 5 février 2021 à 07:45, par Gnama En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Très belle réflexion et je propose qu’on ne s’y arrête pas là ! Il faut aussi :
    - limiter le nombre de députés en supprimant les députés de la liste nationale au nombre de 16 qui, à mon avis ne servent pas à grande chose sinon qu’à grever le budget ;
    - limiter le mandat des députés à deux comme pour le Président du Faso, cela permettra un renouvellement de la classe politique ;
    - limiter le nombre de ministères à 20, le pays y gagne en synergie d’actions et en économie budgétaire ;
    - supprimer ou réformer les institutions dont les missions sont les mêmes ou se chevauchent : CES, Médiateur du Faso, HCRUN et le HCDS.

  • Le 5 février 2021 à 08:44, par Gayot En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Enfin ! Le simple bon sens recommande un recadrage dans le pléthore de partis politiques dont certains sont simplement régionalistes, ethnicistes.... et le nombre de membres chez d’autres ne dépasse pas dix (en l’occurrence juste les membres du bureau).
    Merci Mr le PAN d’avoir ouvert la réflexion.

  • Le 5 février 2021 à 10:22, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    La liberté de s’associer doit rester la norme, mais tout le monde ne doit pas avoir accès ni au bulletin unique qui devient démesuré, ni au financement public des partis et des campagnes. Seuls des critères démocratiques peuvent permettre de trier sans interdire.

    Je voudrais d’abord rappeler qu’un parti qui se crée aujourd’hui a automatiquement accès au financement d’état pour la campagne à venir au prorata des listes qu’il présente. Cela n’est pas normal.

    Les années non électorales, l’état finance les partis ayant participé aux élections précédentes (2015), proportionnellement aux voix qu’ils ont obtenu, et sous réserve de justifier des financements précédents.

    L’idée donc qu’on se porte candidat pour avoir un financement n’est pas tout à fait fausse, puisqu’on peut obtenir jusqu’à une vingtaine/ trentaine de millions en multipliant les listes provinciales et gagner la même chose avec des listes municipales avec les noms de ses "potes" et "bon petits" comme candidats. En 2020 en particulier, il y a eu trop de listes fallacieuses qui n’ont pas vraiment battu campagne et qui ont joué un sale tour aux autres en émiettant le "gâteau".

    Pour élargir le débat au sujet de la limitation, je me suis amusé à regarder les chiffres des élections de Novembre 2020.

    Il y avait 143 partis politiques, 3 regroupements de partis et 15 regroupements d’indépendants autorisés à prendre part aux élections. Sur le terrain, c’est au Kadiogo qu’on a eu le plus de partis candidats avec 88 listes, suivi du Houet avec 73 listes et de la liste Nationale avec 61 partis.

    Prenons une hypothèse : Ne peut faire acte de candidature dans une circonscription que les partis qui auront présenté le parrainage de votants représentants au moins 10% du quotient électoral lors des élections précédentes. Cela aurait représenté 7.000 parrainages pour le Kadiogo, 4.500 pour le Houet et 18.000 parrainages environs pour l’ensemble du pays. On pourrait aussi ajouter d’avoir au moins des listes provinciales dans 7 régions différentes avant de pouvoir déposer une liste nationale pour éviter le régionalisme. Avec cette règle, et au vu des suffrages obtenus réellement, on aurait eu en lice :

    * 13 partis candidats au Kadiogo au lieu de 88 ;
    * 10 partis au Houet au lieu de 73
    * 22 partis candidats sur la liste nationale au lieu de 61.

    Rappelons qu’au Kadiogo, seuls 5 partis sur les 88 ont obtenu au moins un députés. Réduire le nombre à 13 ne nuit donc en rien à la concurrence. 4 partis sur les 73 ont eu un député au moins dans le Houet.
    De même, sur les 61 candidats de la liste nationale, seuls 9 ont obtenu au moins un député.

    Le parrainage par les citoyens pourrait éviter les petits arrangement entre partis que l’actuel parrainage par des élus entrainent. On a vu au Bénin comment cela peut bloquer des candidatures. Et ça oblige les partis à aller sur le terrain convaincre les électeurs au lieu de se contenter de déclarations dans la presse.

    Reste à trouver une méthode de recueil et vérification des parrainages qui évite la fraude sans coûter trop cher.

    Mais pour être complet, c’est toute la problématique du contrôle du financement de la vie politique qui doit être posé. Actuellement, la politique peut être financée par l’état mais aussi par des particuliers, des entreprises, des pays étrangers, de l’argent détourné ou autre car aucun critère clair, aucun contrôle ou plafonnement n’existe !

  • Le 5 février 2021 à 10:52, par fat24 En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    En ce qui concerne la prolifération des partis politiques et pour assainir le milieu je propose ceci :
    LES CLAUSES
     Tout parti politique n’ayant pas obtenu un seul conseiller sur l’ensemble du territoire national s’auto-dissout
     Pour créer un parti politique, il faut :
    o Un parrainage de 1000 signataires dans trois régions différentes du pays
    o N’avoir pas d’antécédents judiciaires
    DE L’ACCES AU FINANCEMENT
     avoir obtenu au moins 15 conseillers lors des élections municipales ou un député lors des élections législatives
     aucun candidat indépendant lors d’une élection n’a droit à un financement sauf pour les candidats indépendants à l’élection présidentielle (vu que la caution déjà n’est pas rien)

  • Le 5 février 2021 à 15:10, par Sankara En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Excellente idée monsieur le PAN. Ce qu’il faut faire dans un premier temps :
    - Revoir les conditions de créations des partis pour que seuls les plus sérieux soient acceptés,
    - Exiger que le partis ai une assise nationale,
    - Suspendre du financement publique tout parti ou formation politique qui n’a aucun conseiller municipal et aucun député.
    - les partis politiques suspendus des financements publiques peuvent participer aux échéances électorales mais sans aucun appuis financiers de l’Etat, et s’il parvient à avoir un élu alors il réapparaît sur la liste des partis politiques du pays.

  • Le 5 février 2021 à 16:58, par L’artiste En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Ça commence à aller dans le.bon sens ! De.mon pont de vue, il faut aussi supprimer la.liste nationale.aux législatives et repartir 16 députés entre les nouvelles provinces qui vont être créées ! La limitation du nombre de partis n’a d’autres solutions qu’en supprimant les subventions de l’Etat et des Associations ! Tout argent en dehors des cotisations des militants doit faire l’objet de condamnation pour corruption électorale !

  • Le 5 février 2021 à 23:30, par le citoyen En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    le PAN est zelé et dangereux pour la démocratie au Burkina Faso.
    revisitons al constitution avant de nous parler.
    c’est ça l’incivisme parlementaire.
    le problème n’est pas le nombre de partis. il faudrait d’abord respecter les règles du jeu.

  • Le 12 février 2021 à 06:02, par M.S. En réponse à : Burkina : Le président de l’Assemblée nationale pour une limitation du nombre de partis politiques

    Nécessaire décantation du paysage politique
    Déjà depuis 2012, les élections couplées du 2 décembre avaient été perçues par certains observateurs comme une occasion pour procéder à la décantation du paysage politique dans notre pays, pour mettre fin à cette pléthore de partis politiques. De ce que nous avions pu suivre du déroulement de la campagne, voici ce que nous avions relevé concernant l’utilisation par les partis politiques, des plages qui leur ont été offertes par le CSC en partenariat avec la TNB ou le Quotidien Sidwaya. Notre suivi a couvert la période du 19 au 28 novembre 2012 et a concerné l’absence de partis à deux émissions à la TNB (Messages des partis politiques - 19h15 et Programmes croisés - à partir de 21h) et l’absence de message à la plage réservée par le Quotidien Sidwaya à cet effet. Au total, nous avons noté 29 faux bonds (absences de messages dans Sidwaya et non-participation aux deux émissions de la TNB suscitées)
    « Voilà qui pose un sérieux problème. De trois choses l’une, et pourquoi pas les deux ou les trois à la fois : soit que ces partis n’ont rien sur quoi bâtir leur campagne, soit qu’ils sont persuadés de ne pas pouvoir défendre ce qu’ils ont présenté et obtenu une subvention de l’Etat, ou qu’ils n’ont pas beaucoup d’égard pour l’électorat. Quelles sont les motivations des dirigeants de ces partis ? Et dire qu’il y a au total 106 partis et formations politiques autorisés par la CENI à prendre part aux élections couplées, parmi lesquels 74 sont effectivement en compétition pour les législatives et 81 pour les municipales ! (Source : L’Agence d’information du Burkina (AIB) du 27 novembre 2012)
    Il importe de songer à saisir la présente opportunité pour assainir le paysage politique burkinabè »

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