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Thomas Sankara : Le président Kaboré évoque un « espoir assassiné » du développement endogène du Burkina et l’Afrique

22 octobre 2020, 14:01, par SOME

Oui mon ami Ka, heureux de lire avec comme toujours avec le plaisir de voir que tu as conservé ton grand esprit. Tu n’es pas frappé de cette sénilité précoce dont souffrent certains comme ces debiles de caca et jan jan. Ces 2 frustrés revanchards contre la révolution (tu les connais mieux que moi) n’auront même pas le courage de lire ton intervention (c’est trop long pour eux et ça vole trop haut pour eux !).

Aujourd’hui l’Afrique subit un drame dévastateur : la religion alimentaire qui est venue profiter du naturisme/naturalisme devoye de la philosophie africaine en fatalisme. Toute l’action de la révolution consistait à faire la démonstration que la fatalité n’existe pas et que l’homme est maître de sa destinée : tout ce qui sort de l’imagination humaine est réalisable.

Le vrai naturalisme (je préfère naturalisme à naturisme pour éviter les interprétations de certains esprits) qui caractérise la philosophie africaine est le fondement même de de toutes les religions, sans exception. Mais puisque l’homme c’est l’homme comme le disent les dioula, le naturalisme africain n’a pas résisté à l’appel de l’alimentaire.

Et encore une fois le visionnaire idéologue Thomas Sankara avait réussi à mettre nos traditions du côté de la lumière. Mais hélas l’introverti matérialiste et sa clique dans leur « idéalisme philosophique, surtout dans sa forme subjective« ont tout fait pour ramener ce naturalisme vers sa forme la plus obscurantiste qui soit, dans son côté le plus obscur pour maintenir leur pouvoir pour gagner des postés par la magie noire. Tu en sais bien plus que moi sur ce que les politiciens ont fait de nos traditions depuis le 16 octobre 87.
SOME


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