Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Destruction de la mosquée de Pazani : L’Etat compte récupérer le terrain
7 octobre 2020, 18:44, par
Sidpawalemde Sebgo
Hum... Sans entrer dans le débat de ce qui est déjà passé, ceci est un TRÈS MAUVAIS MESSAGE adressé à tous les Burkinabè.
Donc désormais :
1°) Il suffit de construire un lieu de prière sur un terrain et c’est fini, on ne peut plus rien faire. Si c’est ça, TOUTES nos parcelles privées et TOUTES nos réserves sont en danger. Les opportunistes de tous bords n’auront qu’à venir implanter un lieu de culte sur la parcelle de leur choix et ils auront gagné !
2°) Il y a deux poids, deux mesures, car dans de nombreux cas d’occupation illégale de terrains publics ou privés, des lieux de culte d’autres religions ont bel et bien été rasés, sans que l’état s’en émeuve, quand ce n’est pas même lui qui a ordonné la destruction. Pourquoi ce cas serait différent ? Si les menaces de recourir à la violence justifient cette décision, c’est dire à tous que c’est LA bonne méthode pour se faire entendre ?
3°) Le gouvernement peut contourner une décision de justice selon cette jurisprudence. La justice tranche en faveur d’une partie A et en défaveur d’une partie B, mais l’état peut expulser A de son terrain et le donner (gracieusement je suppose) à la partie B ! Quelle leçon de justice !
Si on veut vraiment résoudre le problème de ceux qui bénéficiaient des infrastructures détruites, pourquoi ne pas leur offrir une autre parcelle, construite s’il le faut ? Pourquoi forcément celle-là ?
C’est dangereux ce que notre gouvernement fait !
Hum... Sans entrer dans le débat de ce qui est déjà passé, ceci est un TRÈS MAUVAIS MESSAGE adressé à tous les Burkinabè.
Donc désormais :
1°) Il suffit de construire un lieu de prière sur un terrain et c’est fini, on ne peut plus rien faire. Si c’est ça, TOUTES nos parcelles privées et TOUTES nos réserves sont en danger. Les opportunistes de tous bords n’auront qu’à venir implanter un lieu de culte sur la parcelle de leur choix et ils auront gagné !
2°) Il y a deux poids, deux mesures, car dans de nombreux cas d’occupation illégale de terrains publics ou privés, des lieux de culte d’autres religions ont bel et bien été rasés, sans que l’état s’en émeuve, quand ce n’est pas même lui qui a ordonné la destruction. Pourquoi ce cas serait différent ? Si les menaces de recourir à la violence justifient cette décision, c’est dire à tous que c’est LA bonne méthode pour se faire entendre ?
3°) Le gouvernement peut contourner une décision de justice selon cette jurisprudence. La justice tranche en faveur d’une partie A et en défaveur d’une partie B, mais l’état peut expulser A de son terrain et le donner (gracieusement je suppose) à la partie B ! Quelle leçon de justice !
Si on veut vraiment résoudre le problème de ceux qui bénéficiaient des infrastructures détruites, pourquoi ne pas leur offrir une autre parcelle, construite s’il le faut ? Pourquoi forcément celle-là ?
C’est dangereux ce que notre gouvernement fait !