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Coup d’état au Mali : Du sang neuf aux commandes du pays

21 août 2020, 17:01, par Ka

Mon ami SOME les histoires des coups d’état dans le continent on les connait par cœur a ne citer que ceux du Mali ou au Zaïre de Mobutu avec P. Lumumba. Dans notre Pays le deuxième coup d’état contre la corruption du régime Saye Zerbo était légitime et pouvait bien marcher si les vrais initiateurs qui étaient le colonel Yorian Gabriel Somé et le commandant Lanarga. Si la responsabilité de CSP était donné à son initiateur Yorian Gabriel Somé, au lieu d’un militaire missionnaire qui était JBO, on n’aura pas eu Blaise Compaoré et sa Chevauché sur le goudron pour sauver un otage et l’utiliser pour construire un régime sanguinaire. Si les deux avaient pris leurs responsabilités en oubliant le missionnaire JBO et convaincre Thomas Sankara en lui disant que l’impérialisme était derrière eux pour une révolution dont le pouvoir sera pour le peuple, on n’aura pas eu une RDP, mais un CSP ouvert à toutes et tous sans les crimes. Et je peux confirmer de nos jours que nos deux grands officiers de l’époque avec le capitaine Thomas Sankara savoureraient leur retraite dans un Burkina émergeant et autonome. Mais le Calcul de l’introverti Blaise Compaoré, celui dont tous ces promos du lycée de Fada, des enfants des anciens combattants appelaient Ravaillac à cause de ses ruses a tout chamboulé.

Au Mali je ne vois comment ces militaires existeront sans remettre très rapidement le pouvoir aux civiles comme les hommes du RSP panaché des civils pour un gouvernement de transition ont travaillé sans embûche en un lape de temps, pour une élection transparente et apaisée qui arrose actuellement les racines d’une vraie alternance politique avec les jeunes a venir.

Un coup d’état qui pouvait réussir était celui de Gilbert Diendéré même si souvent je dis que c’était un coup d’état à la maternelle : La raison est que le RSP était une armée dans l’armée placé sous la responsabilité directe du Chef d’état-major particulier du Président du Faso ; de ce fait il échappe totalement au contrôle des autres responsables militaires, et bénéficiait cependant d’un important armement qui, couplé la qualité de ses hommes, en font l’unité la plus craint par le reste de l’armée burkinabè. D’ailleurs, pour garder le rapport des forces en sa faveur, Blaise Compaoré n’hésite pas à affaiblir les autres régiments de l’armée régulière. Des régiments d’élite comme le 25e régiment de parachutistes commandos sont gardés en sous-effectifs et leurs armements sont considérablement réduits pour ne pas gêner le RSP. Toujours à ce titre, la garnison d’Ouagadougou se voit vidée de ses troupes combattantes pour ne laisser que les unités de soutien (génie militaire, intendance, santé, etc.) Avec tout ça, Gilbert Diendiéré dont L’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando, dont il ne nie pas son implication dans cette tentative de prise du pouvoir par les armes, au début, il avait voulu faire croire à un coup monté par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en colère, dont il aurait tout ignoré. Et pour « éviter un bain de sang, avait-il soutenu, il a fini par l’assumer ».

Gilbert Diendéré pouvait réussir un coup d’état mieux que des hommes de Kati au Mali. Malheureusement un coup d’état mal préparer comme celui du CSP qui a confié à un missionnaire inoffensif, ne peut pas marché au Burkina. Mais voyant tout l’argent et les armes de son régiment, et croyant que le RSP était toujours la puissante armée dans l’armée comme le régiment de Kati, c’est pourquoi le 17 septembre 2015, Gilbert Diendéré renverse le pouvoir en place avec l’appui du RSP. Il gouverne le pays pendant 6 jours. Une médiation orchestrée par la CEDEAO échoue à convaincre les burkinabés, comme cette même CEDEAO va se dégonfler au Mali. Finalement, avec l’aide de la population burkinabé, l’armée régulière trouve un compromis avec le RSP chez le moogho naaba. Dans une allocation télévisée le président de transition est rétabli avant de dissoudre le RSP le 25 septembre suivant. Tu vois mon ami SOME qu’on retracer facilement les bons coups d’états, et les mauvais de notre continent. Des coups d’états si on peut le dire doivent se faire avec les soulèvements populaires. Continuons à apporter nos modestes contributions dans notre site préféré de Lefaso.net au bonheur de nos lectrices et lecteurs.


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