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Burkina-Faso : Sidiki Zerbo s’interroge sur la place de la chefferie traditionnelle dans la création de notre pays

1er août 2020, 17:00, par Ka

Mon jeune frère Sidiki Zerbo, spécialiste en Management de l’Achat International et en Ingénierie logistique. Ingénieur en développement des TP, moi aussi il y a quelques années de cela, mes questions allaient dans le sens ou vous vous posez : Mais si vous me lisez sur ce forum, quand il s’agit d’une analyse concernant de nos cultures dont seuls nos chefs coutumiers sont les garants, vous aurez su que je ne me pose plus des questions là-dessus, mais défend de toutes mes forces nos continuités des coutumes qui reste la clé de la réconciliation nationale et aussi le vivre ensemble.

Vous dites : ’’’’En effet, pour réclamer la reconstitution de la Haute-Volta, le Naba de Tenkodogo, le Mogho Naba de Ouagadougou et le Naba du Yatenga, qui normalement dans la coutume moaga ne doivent jamais se rencontrer, décidèrent de braver l’interdit ancestral, se retrouvèrent et discutèrent des voies et moyens à mettre en œuvrent pour le rétablissement de la fière Volta de nos aïeux. Et pour donner plus de poids à leur noble requête, le Mogho Naga Kom II en personne se rendra à Abidjan en 1938 pour revendiquer la reconstitution de la Haute-Volta dans ses frontières originelles.’’’’ Et continuez en disant ceux-ci : ’’Ces faits doivent rappeler, surtout à nous les jeunes Burkinabè, le rôle stratégique et capital joué par la chefferie traditionnelle dans la création de notre pays et dans la formation de notre identité Burkinabè.’’

Oui mon jeune Zerbo, l’Afrique fait simplement du copier-coller. On veut exactement répliquer ce que fait l’Occident, et à la fin on va juste vers l’autodestruction. Si le copier-coller était parfait, je crois que l’Afrique ne serait pas à la traine aujourd’hui.

Et je confirme ce qu’avance notre sœur M. Guirma, même si notre vision sur l’excision n’est pas la même, mais elle est femme et elle sait comment mieux améliorer l’excision qui sera compatible a nos cultures : Ici elle a raison sur tous les plans, car, le copier-coller en Afrique est allé très loin.

Et de nos jours avec les politiciens aux petits qui détournent les chefs coutumiers pour les pouvoirs régionaux, parler de ce qu’a fait le Naaba Kom II sans des institutions de régulation sociale, comme il en existait dans nos sociétés traditionnelles, ne sert a rien." Pourtant quand on regarde de ce qui se passe quand des officiers supérieurs de l’armée, ou des hommes politiques de haut rangs se précipitent chez le Moogho Naaba, quand ils ont le feu aux fesses, nous pouvions confirmer que os sociétés traditionnelles dans tous les quatre coins du Faso ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et e de la mauvaise imitation du modèle occidental.

Oui ! Un peuple sans culture est un peuple sans âme : Et nos rois et chefs coutumiers représentent notre culture. Et à l’image d’autres civilisations du continent, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs. Nous ne perdons absolument rien à supprimer ce qui déshumanise nos comportements, comme avec nos propres frères déguisés en terroristes pour un Islam de paix qu’ils ne connaissent pas, et nous tuent comme des mouches, nous devions réfléchir pour renforcer les aspects positifs de notre culture et les inculqués à nos enfants et frères égarés pour qu’ils s’abstiennent et se tourner vers le vivre ensemble.

Conclusion : Améliorons notre démocratie sur la base des principes transversaux des différentes sociétés traditionnelles du pays : Je parie que nous serions agréablement surpris. Un peuple en soi, renferme l’intelligence du grand nombre. Ce sont ses dirigeants qui doivent interroger leur aptitude à le diriger sans aucune culture politique. Celui qui veut diriger un pays comme mon petit frére Zeph sans aucune culture politique, ni justice a l’exemple du mossi Roch Kaboré qui a décidé de juger son propre beau, et son ministre, comme le Moogho Naaba à Abidjan qui a signé des traités que vous n’aviez mentionner, surtout pris la charge de sanctionner ceux qui ne les respectent pas, ce que joue à l’Autruche comme mon petit frère Zeph, autorise que l’on doute soit de sa bonne foi, soit de sa compréhension profonde de son peuple. Petit frère Zerbo, merci d’avoir rentré dans un sujet avec des questions qui méritent des réponses et des réflexions.


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