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Don Bosco Mullan : L’Irlandais qui veut ériger un monument du capitaine Thomas Sankara au siège de l’Union Africaine

14 juillet 2020, 18:01, par Ka

Internaute Moris sache que même quand il était vivant, malgré qu’il a permis toutes et tous les Burkinabé d’éprouver le sentiment d’être chez eux au Burkina, par ce que terre d’Afrique, aucun Burkinabé ni Africain n’a songé à écrire sur lui ou même donner une rue à son nom. A son vivant j’ai été à son voyage aux Etats Unis, le Lendemain après son discours à l’ONU, le quartier Harlem était couvert des posters, des graffitis à l’effigie de Thomas Sankara. A son vivant sauf quelques amis du visionnaire ont osé sans pudeur écrire sur lui, a ne citer que le journaliste Malgache Sennen Andriamirado et Bruno Jaffré. Des proches comme c’était Congo Kaboré N. du MTP, ou Ernest Nongma Ouédraogo du BSB, et autres pouvaient écrire sur Thomas Sankara et même demander un mémorial au siège de l’UA, ou au siège de l’ONU : ‘’’Mais durant 27 ans ils étaient ballonnés par l’introverti Blaise Compaoré et ses fillettes du RSP qui tirent sur tout ce qui bouge. Même à travers le monde entier, ne parlons pas à tous les pays du continent dont il foutait la merde, tout le monde avait peur de parler de Thomas Sankara tant que Blaise Compaoré était au pouvoir.’’’’ Sauf le Kenya ou si vous vous présentez dans le pays en tant que Burkinabé, on vous appelle Sankara, même vous orienté à l’hôtel Sankara. L’initiative de l’écrivain Don Bosco Mullan est louable, car aucun Sankariste ni moi, ni SOME, ni Moris n’a pensé à lui donner cet honneur.

Oui mon ami SOME, aucune disparition d’un dirigeant Africain n’a été pleurée aussi profondément dans leurs pays ou aussi largement à travers le continent comme a été celle de l’idéologue et visionnaire Thomas Sankara. Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum, aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout le continent paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. C’est pourquoi il a été porté dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès.


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