Chefferie coutumière à Fada : « Les politiciens qui ont jeté l’huile sur le feu doivent l’éteindre », Pr Taladidia Thiombiano

Bonjour à tous,
Ce n’est pas simple ! Que Dieu apporte la réconciliation. La solution peut venir de ce qui fait le pouvoir : la Tradition. Tenez, chez les Nionionsés (Gnongnonsés), c’est le doyen (le plus vieux qui est le chef de terre (Teng-soaba, Kimtand). S’il arrivait que quelqu’un s’estime plus vieux que celui que les vieux reconnaissent, chacun apporte son poulet et le neveu détenteur du couteau des sacrifices (dans l’inter-règne) les immole. Un des poulets sera agréé par les ancêtres et le propriétaire de ce poulet est alors reconnu comme le plus vieux. Si le propriétaire du poulet non agréé ne se rallie pas, on lui donne le couteau des sacrifices. Il sacrifie son premier poulet sur l’autel des ancêtres (la plupart du temps, ce sacrifice n’est pas agréé), fait griller le foie, accomplit les rites et mange le reste du foie. S’il n’est pas le plus vieux, alors, on le saura le lendemain par l’annonce de sa mort. Cela se peut se passer sur place car dès qu’il mange le reste du foie, il attrape une quinte de toux sèche et il n’y a pas de remède. Que le Sable parle pour la PAIX dans le Gulmu !