Actions socio-économiques et environnementales prometteuses à l’échelle locale pour renforcer le bouclier des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 en milieu Sahélien

Vous posez là une question très pertinente sur ce qu’il convient d’appeler un fléau du monde moderne. Je me rappelle avoir un jour dit à mon cousin à plaisanterie bissa, Yoda qui achetait les sachets ramassés pour en faire des objets d’art (pavets et autres), que c’était mieux de faire un plaidoyer pour l’arrêt de la production et/ou de l’importation des sachets, vu qu’il ne pouvait pas ramasser tous les sachets plastiques jetés partout aussi bien en ville que dans nos campagnes. Des producteurs ont perdu des proportions importantes de leur troupeaux et comme vous l’aviez dit, nos sols sont devenus peu filtrants à cause de ses sachets. Quand j’étais Maire, j’avais à l’idée d’offrir un panier pour le marché, fait avec les feuilles de ronier ou en tissu à chaque couple pendant les mariages. Mais j’ai ensuite réalisé que cela n’empêchera pas que les vendeurs de viandes, de galettes ou de gâteaux, etc., utilisent les sachets même pour le plus petit achat. Les gens jettent ces sachets à l’air libre et le vent les transporte partout.
J’habite non loin d’un dépôt d’ordures et je vois les quantités de sachets y déposés, revenir devant ma porte. C’est un éternel recommencement.
Pour moi, la solution durable est politique. Revenons aux paniers utilisés par nos Mamans qui n’ont pas eu besoin de ces sachets. Notre survie en dépend.
Arrêtons purement et simplement la production et/ou l’exportation