Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Réouverture de l’Eglise des nations : Le pasteur Karambiri n’est pas convaincu d’avoir été le patient zéro de Covid-19 au Burkina
18 mai 2020, 13:44, par
winner
A supposer que le pasteur ait été le patient zéro du covid-19 contrairement à ce qu’il pense, qu’aurait-on à lui reprocher ? Je vois trois(3) « chefs d’accusation » possibles, si c’en est (je n’ai pas fait le droit) : c’est soit d’avoir voyagé, soit d’avoir pris part à la réunion évangélique où il a contracté la maladie, soit de s’appeler Pasteur Mamadou KARAMBIRI. Je ne pense pas qu’on puisse lui en vouloir pour autre chose, en dehors de ces trois raisons. Réfléchissons, Burkinabè ! Demander pardon est une très grande vertu pour tout homme de paix. Mais reconnaissons-le, autant le pardon est chose sacrée, autant il ne doit être invoqué en vain. Le pardon, tel qu’il est ici exigé, devrait venir soulager le cœur des victimes d’un acte d’injustice délibérément commis à leur encontre. Il est ainsi question d’exiger d’un homme la confession d’un péché imaginaire (même pas involontaire !).Réveillons-nous et ne banalisons pas le pardon, en le réduisant à sa simple expression. Je pense que si en lieu et place de cet homme il s’agissait plutôt d’un citoyen lambda, on aurait plutôt, en son temps, manifesté de la compassion à son égard et à l’égard de sa famille élargie. C’est le propre du Burkinabè.
Qui n’a jamais voyagé ? Qui n’a jamais pris part à une rencontre religieuse ? Qui n’a pas de prénom et de nom ? Que tous ceux qui se plaignent de cet homme répondent d’abord à ces trois questions, avant de s’y remettre de plus bel.
Pour ma part, c’est plutôt les accusateurs qui devraient se repentir d’avoir méprisé leur prochain, tout en se réclamant peut-être de Dieu. Que Dieu bénisse le Burkina Faso, en éradiquant ce covid-19, en guérissant tous nos malades, et en nous délivrant du terrorisme.
A supposer que le pasteur ait été le patient zéro du covid-19 contrairement à ce qu’il pense, qu’aurait-on à lui reprocher ? Je vois trois(3) « chefs d’accusation » possibles, si c’en est (je n’ai pas fait le droit) : c’est soit d’avoir voyagé, soit d’avoir pris part à la réunion évangélique où il a contracté la maladie, soit de s’appeler Pasteur Mamadou KARAMBIRI. Je ne pense pas qu’on puisse lui en vouloir pour autre chose, en dehors de ces trois raisons. Réfléchissons, Burkinabè ! Demander pardon est une très grande vertu pour tout homme de paix. Mais reconnaissons-le, autant le pardon est chose sacrée, autant il ne doit être invoqué en vain. Le pardon, tel qu’il est ici exigé, devrait venir soulager le cœur des victimes d’un acte d’injustice délibérément commis à leur encontre. Il est ainsi question d’exiger d’un homme la confession d’un péché imaginaire (même pas involontaire !).Réveillons-nous et ne banalisons pas le pardon, en le réduisant à sa simple expression. Je pense que si en lieu et place de cet homme il s’agissait plutôt d’un citoyen lambda, on aurait plutôt, en son temps, manifesté de la compassion à son égard et à l’égard de sa famille élargie. C’est le propre du Burkinabè.
Qui n’a jamais voyagé ? Qui n’a jamais pris part à une rencontre religieuse ? Qui n’a pas de prénom et de nom ? Que tous ceux qui se plaignent de cet homme répondent d’abord à ces trois questions, avant de s’y remettre de plus bel.
Pour ma part, c’est plutôt les accusateurs qui devraient se repentir d’avoir méprisé leur prochain, tout en se réclamant peut-être de Dieu. Que Dieu bénisse le Burkina Faso, en éradiquant ce covid-19, en guérissant tous nos malades, et en nous délivrant du terrorisme.