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Coopération : La Banque mondiale investira 7,5 milliards de dollars au Sahel, entre 2020 et 2023

21 février 2020, 07:50, par Mechtilde Guirma

Il y a la nécessité d’accompagner les pays vulnérables tels que le Burkina Faso, où il y a plus de 700 000 déplacés, et aussi pour que les écoles fermées puissent être réouvertes […], Il soutient que les ressources de la Banque mondiale vont appuyer les créations d’emplois, soit à travers les réformes structurelles, soit à travers la coopération financière.

Mon poème « Afrique ma tante » aurait-il eu un impact quelconque sur cette décision de la Banque mondiale ! Hi-Hi-Hi ! Trop beau pour être vrai.
Cependant je me permets de rappeler que des réformes structurelles j’en ai très souvent proposées :
D’abord une réforme constitutionnelle qui permettrait même à ces déplacés de regagner leur terroirs et de canaliser l’exode rurale de leurs enfants en s’organisant à travers des structures qui leur sont propres tels que les camps d’initiation qui leur redonnera leur fierté d’être ce qu’ils sont déjà (garçon ou fille) et leur permettrait de retrouver leurs repères. Ces camps peuvent servir les structures préscolaires, ou complément de la première ou deuxième année du primaire. La sortie des initiés s’ajoutera bien volontiers au carnavaliers d’hiver où les artistes culturels ne manqueront pas du grain à moudre. Il faudrait aussi regrouper des villages ou des communes avec leurs camps d’initiation commun et leur structure sanitaire. Cette structure permettra en même temps les examens annuels pour les écoliers et le dépistage des maladies par des groupes rotatifs d’agents de santé spécialisés. Une maternité et une infirmerie aussi à côté.
Ensuite cela passe nécessairement par la reconnaissance des vrais représentants légitimes qui répondent des masses populaires dans les structures républicaines leur permettant d’être parties prenantes aux prises des décisions concernant notamment la sécurité du territoire, les questions sociales et économiques.
Si je reviens sur la question, c’est parce que je me dis qu’enfin, la Banque Mondiale commence à comprendre. En effet de très hautes autorités africaines ont donné de la voix : Le président Maky Sall du Sénégal a rappelé au Premier Ministre Trudeau le refus des Sénégalais de se reconnaitre dans l’homosexualité comme condition sine qua none de l’aide. Si Justin Trudeau a botté en touche comme l’a relevé tv5, il n’a certainement pas oublié la visite de Madame la Gouverneure Générale Julie Payette qui lors de son séjour au Burkina avait exhorté, à l’Assemblée Nationale, de s’organiser sur la Base de la culture du pays pour booster non seulement le développement, mais aussi la coopération bilatérale. Elle a ajouté qu’il y allait de l’intérêt des deux camps. Ce qui, bien entendu pour moi, n’exclue pas des réformes structurelles. Même son de cloche d’un grand Magistrat du Ghana, qui a demandé à la Banque mondiale de cesser d’imposer ses conditions accompagnant l’aides aux pays africains surtout dans le domaine concernant l’homosexualité. La balle est maintenant dans les camps africains.


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