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Histoire du Burkina Faso : « Ma part de vérité », le premier mémoire de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo

28 janvier 2020, 12:35, par Ka

’’’A’’’ l’intention de mon honorable modérateur : la jeunesse sont est assoiffée du passé. Et je vous remercie de votre Compréhension. EtJ’averti ici a ceux qui n’aiment pas la lecture de s’abstenir a mes longues contributions
C’est claire que la liberté d’exprimer est une réalité au Burkina : Ce n’est plus comme il y a plus de cinq ans, les éléments d’un régiment visitaient les bureaux des sites des réseaux sociaux d’information de notre pays pour trouver nos IP : ’’C’est le cas des bureaux de Lefsao.net autrefois a Tampouy.’’ C’est dire que le Burkina de 2020 est un pays républicain et démocratique dont chacun a le droit de s’exprimer. C’est pourquoi l’auteur du livre a exprimé ce qu’il a vécu ce qu’il a fait, de ce qu’il n’a pas aimé, de ce qu’il a aimé. Beaucoup des survivants de la révolution de notre révolution inachevée sont vivants y compris Ka. Comme JBO, beaucoups sortiront pour contredire ou confirmer la part de leur vérité sur le régime du CSP au CNR jusqu’au CDP. Si le courage ne les manques pas, des ex-ministres du CNR de Thomas Sankara comme celui du de travail, de l’intérieur, de la santé, fidèles à Thomas jusqu’aux bouts des ongles, et qui se côtoient quotidiennement dans la capitale, sortiront après ce livre.
Pour Conclure a ma contribution, je voudrai remercié mes amis internautes ( Amoless black power, veritéNo1, HORUDIAOM, LPT, SOME, Kôrô Yamyélé,) et tous ceux qui ont contribué avec leurs critiques encourageantes, franches et limpides, pour la mémoire du valeureux visionnaire et idéologue Thomas sankara.
Mes chers amis internautes, merci pour tout. Qu’il s’appelle JBO, Thomas Sankara, Blaise Compaoré, Kayouré dit Ka, Kôrô Yamyélé, et autres, militaires ou intellectuels civils, morts ou vivants, nous étions des jeunes comme la jeunesse de nos jours, avec nos combats, nos vécus, nos idéaux. Et chacun de nous est issu d’une famille coutumièrement riche en éducation. Même ayant été en Europe pour étudier, au fond de nous, il n’était pas question de bannir de nos coutumes qui nous enseignent le respect de l’autre et le vivre ensemble. C’est avec ces raisons réunis, dans les années 1980, que toute notre génération était à 100% pour le changement, même quitte à révolutionner pour une bonne cause. Voilà la naissance d’une révolution mouta mouta en 1982 nommé CSP a sa tête JBO avec quelques-uns qui ont voulu la continuité : Mais ceux qui voulaient vraiment le vrai changement n’ont pas adhéré, et ont créer le CNR pour le peuple. Malheureusement les défis pour que cette révolution réussisse étaient énormes, car, toutes les révolutions qui surviennent de par le monde ne se ressemblent point. Chaque révolution apporte son originalité qui la distingue des autres comme celle de la Bolivie qui à donner une leçon au monde des impérialistes et dictateurs l’année dernière.
Le CNR créé en aout 1983 dont les initiateurs avaient le même andéenne, leur révolution adhérer par tout un peuple amoureux du changement n’a pas échappé à cette constatation : Mais elle tenait compte des particularités de notre pays de son degré de développement et d’assujettissement du système capitaliste impérialiste mondial.
Thomas Sankara l’idéaliste et visionnaire a compris que notre révolution est une révolution qui se déroule dans un pays agricole arriéré ou le poids des traditions et de l’idéologie secrétée par une organisation sociale de type féodal pèse énormément sur les masses populaires qui ne facilite pas le changement qu’on peut appeler l’alternance politique : C’est pourquoi avec toutes et tous les génitrices et géniteurs du CNR, ils ont décidé, comme Thomas Sankara l’a conseiller a tous ces pairs du continent, ‘’’d’avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps, pour autoriser l’exploitation d’autres voies susceptibles d’ouvrir un véritable dialogue entre les peuples.’’’ Ce qu’il avançait, c’était l’objectif de sa révolution. Et cet objectif qui lui tenait à cœur, n’était pas l’avis de certains qui appellent ça de la manipulation. Pourtant à part quelques intellectuels pro-impérialistes, 90% du peuple Burkinabé y compris ceux du continent ont compris son message qui était un objectif en béton pour faire avancer un continent sous les chaines des colonisateurs appelés impérialistes.
Aujourd’hui, en lisant ce livre avec le mot manipulateur à l’adresse de l’enfant du continent, l’auteur ne sait pas qu’il renforce ce qu’on dit que Thomas Sankara est bien connu à travers le monde, et personne ne peut ternir son image. Oui je confirme les dires de son meilleur ami de passage à Lefaso,net et qui a dit que les grands hommes sont comme des références immortelles dans certains pays. Thomas Sankara est un immortel pour la nouvelle génération.
Thomas Sankara comme tout être humain avait aussi ces défauts. Mais ce que je retiens de lui particulièrement, c’est qu’il savait ce qu’il fait sans arrière-pensée, ’’’comme conseiller les Burkinabé a consommé Burkinabé : Ou même instauré une journée de marché pour les hommes qui n’était pas le gout des féodaux. Pourtant Thomas Sankara dont je discutais très souvent de nos cultures a Pô ou j’etais en mission avant qu’il soit appelé par le régime S. Zerbo, savait très bien qu’a l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs et certains négatifs. Les gestes ou signes symboliques en guise de respect pour le chef ne sont pas du tout la même, chose que lorsqu’on doit ramper ou se prosterner de cette façon humiliante pour le plaisir du chef comme des pauvres jeunes élèves devant des invités de marque dans un quartier de koudougou ces derniers jours, c’est de l’esclavage et c’est un des aspects très négatifs de notre culture. Nous ne perdons absolument rien à supprimer ce qui déshumanise nos comportements pour renforcer les aspects positifs. Comme m’a dit Thomas un jour avant notre révolution ‘’Refuser cette façon de voir les choses revient tout simplement à dire que nous sommes dans la perfection et que nos coutumes sont parfaites. Mais comment notre vie peut-elle être parfaite alors que par définition l’être humain est l’expression même de l’imperfection ? Et sur ce forum, un écrivain me l’a répéter.
Thomas Sankara était un visionnaire, et ses idées s’adressaient aussi à nous tous comme à la future génération. Concernant sa bonté, sa franchise, et sa détermination, je confirme à l’internaute HORUDIAOM que tous ceux-ci dépassent nos frontières. Une petite anecdote : Souvenez-vous du film l’hôpital de Genève et l’hôpital de Ouagadougou CHUY notre mouroir Un film tourné et commenter par un journaliste de la TRS en Suisse et son excellence Balima Théophile ? Ce film a été vu à travers le monde dont le TRS a reçu des fonds pour construire la maternité du CHUY, une réalisation gérer par le consul Suisse de l’époque, et qui était aussi le responsable de la coopération entre la Suisse et Burkina.
Après l’inauguration de cette pédiatrie, Thomas Sankara a été interviewé par le journaliste de la RTS, une interview qui a fait le tour du monde dont les extraits sont utilisés par tous les medias. A fin de l’inauguration de la Pédiatrie, la maigre somme qui restait, Thomas Sankara a dit aux géniteurs de ce projet, de remettre cette somme aux Suisses et les dire que voilà le reste de leur que don, et que tout le peuple Burkina les remercie.
Dès que les Suisses ont appris ce geste, Thomas Sankara a soudé sans le savoir la confiance entre le peuple Burkinabé et le peuple Suisse. A partir de cette confiance, la Coopération Suisse et le Burkina a été soudée. Les ONG Suisse se sont multipliés entre la Suisse et le Burkina : Nos compatriotes vivants en Suisse étaient fiers et bien respectés a ne citer que les doyens le feu H. Wandaogo, S. G Kaboré, S. Jacques et d’autres. Nous tous au moment de la révolution en mission a Genève étaient bien accueillis et sont devenus des amis de la Suisse. Oui mon ami HORUDIAOM, Thomas est mort en laissant à sa famille comme héritage ‘’’un vélo de course et une vieille guitare.
Conclusion mes amis internautes : L’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (pas plus que l’"émergence", d’ailleurs). Et parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", ce sont les bonnes idées pour faire avancer le pays et non la retardé. Je vous remercie de me lire.


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