Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Histoire du Burkina Faso : « Ma part de vérité », le premier mémoire de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo
27 janvier 2020, 07:14, par
Aurore
Que peut le regard subjectif d’un ancien président contre le mythe collectif et puissant d’un homme qui même mort, entretient l’espoir dans le cœur de millions de gens ?? Plus que ne peuvent le faire des présidents vivants encore, à la retraite ou en fonction ? Pas grand-chose. Heureusement !
Ce livre, comme plusieurs autres voix, part mal : il part de la prémisse que ceux qui voient en Thomas Sankara un héros font de lui un Saint, un Homme parfait et irréprochable ! J’ose dire que c’est se moquer de l’intelligence des jeunes et moins jeunes qui continueront à voir dans le PF (il n’y en a qu’un, le premier qui a porté ce titre) une source d’inspiration. La question, dans ce cas, n’est donc pas de savoir si Thomas Sankara avait posé des gestes pas saints, mais de se demander pourquoi diantre tant de personnes continuent d’écouter ses discours, de lire ses prises de position historiques et audacieuses, d’admirer son franc-parler et l’intelligence sans laquelle même la manipulation qu’on lui reproche ne serait pas possible. Notre époque manque cruellement, non pas d’eau ni de pain, mais de leadership à la hauteur des défis de leurs peuples. Des gens capables de répondre adéquatement aux anciens colonisateurs, mais aussi aux aspirants colonisateurs, mais surtout capables de faire rêver leurs peuples… Thomas Sankara continue de le faire, même mort. Et sa vérité dans ce cas, c’est celle non pas des Saints irréprochables, mais des leaders qui aiment passionnément leurs peuples et s’identifient à eux.
Que peut le regard subjectif d’un ancien président contre le mythe collectif et puissant d’un homme qui même mort, entretient l’espoir dans le cœur de millions de gens ?? Plus que ne peuvent le faire des présidents vivants encore, à la retraite ou en fonction ? Pas grand-chose. Heureusement !
Ce livre, comme plusieurs autres voix, part mal : il part de la prémisse que ceux qui voient en Thomas Sankara un héros font de lui un Saint, un Homme parfait et irréprochable ! J’ose dire que c’est se moquer de l’intelligence des jeunes et moins jeunes qui continueront à voir dans le PF (il n’y en a qu’un, le premier qui a porté ce titre) une source d’inspiration. La question, dans ce cas, n’est donc pas de savoir si Thomas Sankara avait posé des gestes pas saints, mais de se demander pourquoi diantre tant de personnes continuent d’écouter ses discours, de lire ses prises de position historiques et audacieuses, d’admirer son franc-parler et l’intelligence sans laquelle même la manipulation qu’on lui reproche ne serait pas possible. Notre époque manque cruellement, non pas d’eau ni de pain, mais de leadership à la hauteur des défis de leurs peuples. Des gens capables de répondre adéquatement aux anciens colonisateurs, mais aussi aux aspirants colonisateurs, mais surtout capables de faire rêver leurs peuples… Thomas Sankara continue de le faire, même mort. Et sa vérité dans ce cas, c’est celle non pas des Saints irréprochables, mais des leaders qui aiment passionnément leurs peuples et s’identifient à eux.