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Journée anti-impérialiste : La mairie de Ouagadougou interdit la marche

8 octobre 2019, 20:33, par Sawzak

Chers internautes, verifions l’information que l’on communiaue et peser nos mots ; depassionnons le debat ; si je reviens suite aux recentes interventions, ce n’,est pas pour soutenir les organisateurs de la marche ; contre ou pour, c’est l’ideal que nous devons defendre : la democratie. je me permet de citer un professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise,le sieur Gwénaële Calvès. pour lui, « descendre dans la rue » pour exprimer une revendication, un refus, une émotion, c’est exercer un droit qui, dans une démocratie, va de soi. Au Royaume-Uni par exemple, Céline Roynier rappelle dans sa communication que l’élaboration d’un droit positif de la manifestation a été perçue comme la simple consécration d’une liberté qui, dans l’opinion publique, était acquise de longue date : le « constitutionalisme populaire » conçoit le droit de manifester comme inhérent à la qualité de citoyen. De fait, il est aujourd’hui largement admis que la manifestation est nécessaire au fonctionnement des régimes démocratiques. D’un système juridique à l’autre,

si la définition de la manifestation et le statut de la liberté de manifester connaissent d’importantes variations, il est frappant de constater que les valeurs ou les raisons mobilisées au soutien de cette liberté sont partout du même ordre. Tous les juges [...] admettent que les manifestations sont des formes éminentes d’expression, de participation et de gouvernement démocratique.
Il ne suffit pas d’interdire les manifestation parce qu’on a peur de..........??? ; il faut plutot chercher a comprendre et ecouter les manifestants ; quitte a decider de donner ou non une suite a leur revendications ;
Les manifestations sont l’exercice collectif d’un droit ; aucun des systèmes juridiques envisagés ne réduit la manifestation à un défilé sur la voie publique. pour le professeur, si le cortège qui traverse la ville avec banderoles, chants et slogans, occupe une place de choix dans la culture politique de certains pays, d’autres privilégient des formes plus statiques : harangues, picketing, « veilleurs », die-ins, occupations et « blocages », distributions de tracts, ou même ; la liberté de manifestation est garantie par la constitution ; a titre de droit comparer, le Conseil d’État français a qualifier la liberté de manifestation de « liberté fondamentale »… il explique que la manifestation n’est pas nécessairement un cortège, même si son caractère mobile ou statique, posé comme un indicateur du degré de perturbation qu’elle risque d’entraîner, justifie, dans certains pays, des variations dans le régime juridique des rassemblements dans l’espace public.
Ce qui définit la manifestation n’est pas sa forme, mais son but. Pour qu’un rassemblement dans l’espace public relève de la catégorie « manifestation », il faut qu’il ait une visée expressive. Les manifestants se réunissent pour rendre publique l’opinion ou la cause qui leur est commune. Ils exercent donc à la fois leur liberté de réunion (parfois renforcée par la liberté d’association) et leur liberté d’expression (parfois spécifiée en liberté d’expression religieuse, syndicale ou « des minorités ») ; defendre donc cet ideal c’est defendre la democratie et non une quelcongue organisation ; la question de l’imperialisme n’est pas non plus une vue d’esprit ; c’est une realite ; combattre contre l’imperialisme ce n’est pas combattre contre un Etat quelcongue ; etre contre l’imperialisme francais, americains, russes, chinois par exemple n’est pas synonyme que l’on est contre lesdits pays ou leurs peuples ; c’est le systeme lui-meme qui est combattu ;


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