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Fête nationale française : « Mon successeur vivra dans un Burkina moins déstabilisé », espère Xavier Lapeyre de Cabanes (ambassadeur)

16 juillet 2019, 12:56, par Dibi

Je ne vais poser ici que quelques questions :
- Il souhaite que le Burkina-Faso reste bien plutôt un pays accueillant que d’hommes intègres.
Pourquoi ? Et accueillant pour qui ? Pour nous-mêmes ou pour l’étranger ?
- Pour l’étranger dit-il. Donc pour le renard libre dans le poulailler ? Pour les prédateurs de tous poils ?
- Est-ce la France d’aujourd’hui est un pays accueillant ?
Milite t-il lui et ses semblables pour que la France soit accueillante pour les étrangers ?
- Dans son discours, il semble plutôt s’adresser à des Burkinabè et non au Burkina-Faso. Il dit se tenir aux "côtés des Burkinabè".
- Parle t-il à l’assistance de la pourriture locale invitée ? Ces gens qui rendent tous les services de la soumission néocoloniale dont on reconnait ici quelques figures sur la photo.
- Il faut être naïf pour croire ce préfet de région à Ouagadougou ; pour croire que la France est au Burkina-Faso pour lutter contre le terrorisme djihado-islamiste.
Si c’était le cas, elle n’aurait pas dû évoquer un traité de 1907 sur l’Adrar-des-Ifoghas pour stopper et empêcher l’Armée malienne de prendre Kidal aux mains des Islamo-Touaregs. Et cela en dit long sur nos fameuses indépendances de 1960.
- Aussi comment ne pas être effaré ici de voir un journaleux local inverser les enjeux de l’histoire immédiate ; en ce sens que le 2 mars 2018, la cible principale de l’attaque n’était pas l’Ambassade française de région à Ouagadougou, mais bien une tentative de décapitation de l’État-major de l’armée Burkinabè.
- Et comment se fait-il que depuis près de soixante ans après les indépendances de façade, les prétentions de l’aide française à ce pays se réduisent à un bilan global de misère et de régression sociale à tous les niveaux ?
- Mieux, on assiste plutôt à un processus de recolonisation en règle et dans tous les domaines y compris militaire ?
- Autant dire que l’élite indigène qui gère cette aide au sommet de l’Etat-néocolonial-région est devenue un cancer politique systémique contre notre avenir. Et parler de "changement de mentalité" en cours au sein de la Macronie mortifère ambiante, 60 ans après les fameuses décolonisations est une vaste fumisterie et une mauvaise blague contre les aspirations d’émancipation de nos peuples. - C’est dire que les relations maffioso-incestueuses entre les élites françaises et leurs affidés néocoloniales africaines sont et restent criminelles contre nos peuples.
- Derrière les allusions à l’ECO, la France n’abandonnera jamais le CFA. A moins d’être chèrement payé par des luttes de masses. C’est de là qu’elle viole l’Afrique et tient sa place en Europe.
- Avec des vendus comme Ouattara, Macky Sall et le monarque fantoche du Maroc, elle a encore les coudées franches pour se torcher le cul avec nos velléités d’indépendance.
- Déjà, elle est aidée par tout l’Occident pour dociliser le Ghana et le Nigéria tenu par des voyous ou menacé par Boko Haram ; sans oublier cette cinquième colonne prête à être fournie par toutes les diasporas auxquelles elle tend des miroirs aux alouettes.
- Faute de quoi, elle nous promet le feu et l’enfer des tensions politiques et ethnico-religieuses. D’où ce souhait du Préfet de région-ambassaqeur à Ouagadougou : " j’espère que mon prédécesseur connaîtra un "Burkina-Faso moins destabilisé".
Pourquoi "Moins ?". Je laisse chacun réfléchir où à Ouagadougou, les positionnements réactionnaires sont quasi-culturels, depuis les débuts de l’installation coloniale. Nous en sommes avertis.
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !


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