Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
FINEC Burkina SA : Une nouvelle institution de microfinance au service des Burkinabè
23 juin 2019, 00:23, par
Kouda
Bienvenue à vous dans le paysage des SFD du Burkina Faso.
Quand je lis le reportage, FINTEC n’apporte rien de nouveau ni rien de différent par rapport à ce qui existe déjà. Votre produit d’épargne phare « Koamba beog neeré » rémunéré à 3,5% seulement pour permettre d’obtenir un crédit à 8% n’est en rien innovant. Le taux de 3,5% que vous payez est le taux minimal réglementaire imposé par les autorités du Burkina Faso et les comptes sur livret (compte d’épargne) dans les banques sont rémunérés au même taux.
Votre marge est trop élévée, signe que votre présence au Burkina n’intensifie pas la concurrence dans le secteur des systèmes financiers décentralisés. En effet, si on inclut la TVA et vos frais de dossiers, le coût du crédit adossé à « Koamba beog neeré » dépasse facilement 9% et peut attendre 9,5%, soit une marge de 6%, qui reste trop élevée. En outre, presque toutes les banques et assurances offrent des produits semblables à votre « Koamba beog neeré » qui n’est donc pas quelque chose d’innovant ni par son existence ni par ses modalités et conditions d’accès.
A mon avis, vous auriez pu vous spécialiser dans petit nombre de secteurs bien précis. Par exemple, transformation industrielle des produits agricoles.
Bien ! Si votre présence peut permettre d’augmenter la quantité de produits financiers offerte aux Burkinabè, tant mieux. Bon vent à vous.
Bienvenue à vous dans le paysage des SFD du Burkina Faso.
Quand je lis le reportage, FINTEC n’apporte rien de nouveau ni rien de différent par rapport à ce qui existe déjà. Votre produit d’épargne phare « Koamba beog neeré » rémunéré à 3,5% seulement pour permettre d’obtenir un crédit à 8% n’est en rien innovant. Le taux de 3,5% que vous payez est le taux minimal réglementaire imposé par les autorités du Burkina Faso et les comptes sur livret (compte d’épargne) dans les banques sont rémunérés au même taux.
Votre marge est trop élévée, signe que votre présence au Burkina n’intensifie pas la concurrence dans le secteur des systèmes financiers décentralisés. En effet, si on inclut la TVA et vos frais de dossiers, le coût du crédit adossé à « Koamba beog neeré » dépasse facilement 9% et peut attendre 9,5%, soit une marge de 6%, qui reste trop élevée. En outre, presque toutes les banques et assurances offrent des produits semblables à votre « Koamba beog neeré » qui n’est donc pas quelque chose d’innovant ni par son existence ni par ses modalités et conditions d’accès.
A mon avis, vous auriez pu vous spécialiser dans petit nombre de secteurs bien précis. Par exemple, transformation industrielle des produits agricoles.
Bien ! Si votre présence peut permettre d’augmenter la quantité de produits financiers offerte aux Burkinabè, tant mieux. Bon vent à vous.