Accueil > ... > Forum 1587981

Sondage « Présimètre » : Ce que les Burkinabè pensent de la gouvernance nationale au premier semestre 2019

16 juin 2019, 11:56, par Maria de Ziniaré

Que les oisillons granivores du MPP qui ne connaissent rien de l’histoire du Burkina encore moins celui de la Haute Volta et qui polluent le forum, passent le temps à insulter des intervenants pour leur opinions sur la gestion du Burkina par RMCK ,souffrent que j’opine sur leur mentor, notre PF commun, le plus incompétent de tous les Présidents que notre pays ait connus.
Maurice YAMEOGO malgré son niveau scolaire relativement limité comprenait bien la géopolitique de son époque et a œuvré pour la réunification de la Haute Volta et de la Côte d’Ivoire en un seul pays ce qui réduisait la balkanisation de l’Afrique de l’Ouest et donnait une meilleure protection à nos millions de compatriotes qui ont bâti de leur sueur et leur sang la richesse de ce pays locomotive de l’UEMOA il a cependant rêvé trop grand par rapport aux moyens financier du pays.
Lamizana SANGOULE par la rigueur militaire, son volontarisme et son dévouement, avec son argentier Tiemoko Marc GARANGO a permis d’assainir durablement les finances publiques du pays et créé les bases d’un développement durable de la Haute Volta avec lui les voltaïques ont connu leur premier autoajusterment au plan des finances publiques sans les institutions de Bretton Woods , il avait même créé la Caisse de Dépôt et Investissement que l’ex Premier Ministre PKT a ressuscité.
Saye ZERBO malgré l’absence d’une vision économique a toujours été un grand patriote défenseur intrépide fidèle et loyale de son pays , il n’a jamais marchandé la dignité et les intérêts de son pays à l’extérieur : le Mali en sait quelque chose s’agissant des conditions de son entrée dans l’UMOA.
La brièveté du passage de Jean Batiste OUĖDRAOGO ne permet pas de donner un jugement de valeur objectif sur sa gestion il était cependant pour une armée républicaine dont la place est dans les casernes au service du politique et non à la tête de l’exécutif. Thomas SANKARA le révolutionnaire qui n’était pas démocrate a porté le leadership des idéaux des mouvements de gauche ( civil et militaire) et donné une conscience citoyenne aux habitants de son pays qui devrait prendre en charge son avenir en comptant sur ses propres forces, avec lui notre pays a fait son 2ème auto-ajustement structurel sans accompagnement de la Banque Mondiale et du FMI, expérience que vit aujourd’hui le Ghana avec le visionnaire Nana AKUFFO.

Blaise COMPAORE le rectificateur de la révolution a été l’artisan de l’ouverture démocratique et de la stabilisation du Burkina ce qui a permis de donner une visibilité et un rayonnement diplomatique au Burkina malgré son importance géopolitique moindre dans la sous région. L’essentiel des infrastructures du Burkina ( barrages, routes, Universitė, hopitaux...etc) et la l’émergence des capitaines d’industries nationaux à dimension internationale ( Banque, BTP, ...) a été faite sous son règne. Avec lui le Burkina était respecté et sa gestion financière appréciée par les partenaires financiers internationaux qui le chouchoutaient pour l’aider à sortir de la pauvreté structurelle.
Quand à RMCK l’homme de Tuiré qui s’est trompé d’échelle de sa vie, et a fait la bagarre du revenchard feu Salif DIALLO contre son mentor Blaise COMPAORE, l’état de notre pays montre à souhait que ce Monsieur qui a dans sa vie tout eu sur un plateau d’argent sans jamais mouillé le maillot, est une catastrophe pour notre Faso. Il a eu de bons agents marketings ( Michel KAFANDO, Chérif SY et Isaac ZIDA) et un bon nègre de service (feu Salif DIALLO) pendant la transition pour son élection mais l’humaniste de Juliette Bounkoungou et l’homme au sourire du professeur de philosophie d’Etienne TRAORĖ, malgré ses 25 ans d’apprentis du GBAKA Burkina auprès du chauffeur titulaire de Ziniaré n’était pas le bon casting. Il a hérité d’un pays en paix avec une cohésion sociale exemplaire et un programme économique cohérent et inclusif basé sur les pôles de croissance accélérée ( Bagre, Samandeni, Sahel) et va nous livrer à la fin de son mandat un pays en insécurité chronique avec un accord de défense avec la France qui consacre notre incapacité à assurer notre défense et un ministre de La Défense qui attend que la France fasse le job pour lequel il a été nommé et surtout un pays infesté de milices armées qui assassinent impunément à grande échelle et qui commence à avoir mal à son « vivre ensemble » avec la stigmatisation des peuls qui attendent le deuil national de la catastrophe de Yirgou. Ce PF qui déclarait que la limitation de mandat était anti-démocratique et qui a présidé la réunion du CDP qui a décidé de la modification de l’article 37 ( cf Juliette BONKOUNGOU sur BF1) s’il avait un peu de dignité aurait simplement demandé pardon au Burkinabè pour s’être trompé de combat et démissionné.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés