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SYNTSHA : Une opération caisses vides du 7 juin au 1er septembre 2019

6 juin 2019, 11:37, par Sylvanus

Je n’ai jamais été tendre avec certains syndicats jusqu’au-boutistes dont notamment ceux de la santé (SYNTSHA), mais cette fois-ci je me porte en faux contre la plupart des interventions sur cet article.

Que se passe-t-il les amis ? Apparemment personne n’a lu l’article, ni même fait une bonne lecture du titre ! Je pense que les syndicats sont dans leur rôle de défendre les intérêts de leurs membres. Le problème se pose souvent sur l’opportunité et la nature des actions engagées. En tout état de cause, le syndicat envoi les revendications qu’il veut, mais si en face vous avez un gouvernement d’incompétents notoires, vous aurez les résultats que nous voyons.

Parlant d’opportunité et de nature des actions engagées, nous pensons à des actions qui interpellent le gouvernement sans que cela n’ait des conséquences directes sur les populations. C’est en cela que nous avons toujours décrier les grèves sans service minimum dans des secteurs aussi névralgiques que sont la santé, la sécurité et l’économie. Les grèves de ce genre dans ces secteurs-là, surtout les deux premiers, font mal en premier à la population, surtout ses membres les plus démunis et les plus exposés ; la survie de l’État dans ces conditions ne préoccupe les gouvernants que lorsque leurs intérêts personnels (poste, patrimoine, sécurité, ...) sont menacés.

Donc en conclusion, je pense que le SYNTSHA est à féliciter, parce qu’il a opté pour une grève de responsabilité (à défaut de pouvoir surseoir à sa grève) : si je comprends bien le contenu de la correspondance, nos "logtoré" ne refusent pas de nous soigner, simplement ils nous soigneront gratos (en dehors de ce qui n’appartient pas à l’État, i.e. médicaments, examens hors structures étatiques, ...) tant que ce mot d’ordre de grève sera en vigueur. Là ils sont logiques à mon sens. Si l’État qui trouve l’argent pour satisfaire les revendications de certains et pas celles des autres peut ainsi tenir jusqu’en septembre et même au-delà, moi je n’ai rien contre, pourvu que la disponibilité et la qualité des soins soient toujours les mêmes qu’en temps normal (hors grèves).

Je répète, seuls la quiétude et le bien-être de la population (surtout la grande masse pauvre) devraient nous préoccuper, car nul ici n’est fondé pour juger un syndicat qui ne fait qu’user de ses droits pour accomplir son devoir envers ses membres.


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