Grève du SYNTSHA : « Que je sois au service ou non, des gens continuent de mourir », Dr Abou Dao, médecin spécialisé dans le traitement des cancers

La vie n’a pas de prix mais les soins de santé ont un coût. Il ressort de ces interviews que l’hôpital publique est mal équipé et ses équipements sont souvent en panne faute de maintenance et de conditions environnementales inappropriée, que le personnel est insuffisant. Que faut il faire sachant que la solution est dans l’allocation adéquate de ressource financière et que notre Burkina est un mendiant qui survit avec une aide internationale ( dons non remboursables ) de plus de 400 milliards par an. Dans le privé les équipements fonctionnent et sont maintenus et le service de santé est rendu aux malades avec une contrepartie financière que ces derniers payent. Dès lors que les ressources financières de l’état ne permettent pas de doter le faso de plateau technique médical moderne et toujours disponible sur toute l’étendue du territoire, ne faut- il pas faire payer les malades un minimum pour avoir des ressources permettant de prendre en charge le coût d’achat et d’usage des équipements ?. Le droit à la santé à l’éducation au logement .....sont bien actés dans nos textes fondamentaux est ce pour autant que ces droit sont gratuits et effectifs ? Non, Il faut qu’on sorte du paradigme populiste et qu’on regarde la réalité en face sans faux fuyant : l’état ne nous nourrit pas gratuitement ne nous loge pas gratuitement....nous mettons la main dans la poche pour celà, pour la santé on n’échappera pas à cette logique tant que notre pays demeurera pauvre. S’agissant de la grève d’accord pour le droit syndical de grève mais la grève sauvage sans service minimum est un acte délibéré de terrorisme qui ne devrait pas exister dans un état démocratique moderne où les droits humains sont sacrés .