Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Procès du putsch du CND : « L’armée n’a jamais été aussi politisée que sous la Transition », Me Dabo Latif
26 février 2019, 14:04, par
Africa
Je suis franchement deçu de la prestation de certains avocats au cours de ce procès. En effet, comment dans un procès pénal d’une telle gravité, des avocats ne cessent d’affirmer des opinions personnelles et des jugements de valeur sans preuves au lieu de s’en tenir aux faits ? De quel droit un avocat peut user de l’humiliation d’un prévenu ou d’un accusé pour ettayer son argumentaire ?
Je suis surpris que durant ce procès, je n’ai lu nulle part dans les comptes rendus de la presse, un appel à l’ordre du Président du Tribunal pour faire respecter le droit des accusés et des témoins par les parties civiles et les avocats de la défense. C’est très regrettable et cela ne grandit pas le Burkina et son système judiciaire.
A titre d’exemple, j’ai suivi avec assiduité le procès du Président Laurent Gbagbo à la CPI ; j’ai été émerveillé par la grande fermeté du Président de la 1ère chambre quant au respect du droit des accusés et des témoins, allant parfois jusqu’à exiger des excuses de certains acteurs de la défense comme du parquet aux témoins ou aux accusés car ils sont présumés innonçants jusqu’au verdict. La preuve est là ; le Président Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés. Et si le Président de la 1ère chambre avait laissé les avocats se "défouler" sur eux, comment aurait-il pu réparer ce tort moral ? Pour moi, il faut impérativement mettre fin aux jugements de valeur et s’en tenir aux fins. Nous assistons à un procès pénal et non à un forum sur ce qui s’est passé le 16 septembre 2015. Les professionnels du Droit doivent nous montrer une autre manière de pratiquer le Droit.
Je suis franchement deçu de la prestation de certains avocats au cours de ce procès. En effet, comment dans un procès pénal d’une telle gravité, des avocats ne cessent d’affirmer des opinions personnelles et des jugements de valeur sans preuves au lieu de s’en tenir aux faits ? De quel droit un avocat peut user de l’humiliation d’un prévenu ou d’un accusé pour ettayer son argumentaire ?
Je suis surpris que durant ce procès, je n’ai lu nulle part dans les comptes rendus de la presse, un appel à l’ordre du Président du Tribunal pour faire respecter le droit des accusés et des témoins par les parties civiles et les avocats de la défense. C’est très regrettable et cela ne grandit pas le Burkina et son système judiciaire.
A titre d’exemple, j’ai suivi avec assiduité le procès du Président Laurent Gbagbo à la CPI ; j’ai été émerveillé par la grande fermeté du Président de la 1ère chambre quant au respect du droit des accusés et des témoins, allant parfois jusqu’à exiger des excuses de certains acteurs de la défense comme du parquet aux témoins ou aux accusés car ils sont présumés innonçants jusqu’au verdict. La preuve est là ; le Président Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés. Et si le Président de la 1ère chambre avait laissé les avocats se "défouler" sur eux, comment aurait-il pu réparer ce tort moral ? Pour moi, il faut impérativement mettre fin aux jugements de valeur et s’en tenir aux fins. Nous assistons à un procès pénal et non à un forum sur ce qui s’est passé le 16 septembre 2015. Les professionnels du Droit doivent nous montrer une autre manière de pratiquer le Droit.