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Lazare Tarpaga, ancien DG de la police : « Ça aurait été suicidaire de s’opposer frontalement à Diendéré »

9 février 2019, 12:31, par Ka

Comme je le dit très souvent dans mes critiques : Si notre pays est embourbé dans sous-développement baigné par une marre boueuse d’injustice et de l’impunité, c’est que notre malheur vient de ce que nos intellectuels comme Sapience et autres, à défaut d’être dépositaires de la vérité n’ont même pas l’humilité d’en être assoiffés ; et ainsi faisant, ils servent comme des agents de marketing payés pour fabriquer des vérités qui les éloignent. Qu’il soit Sapience, Paul Kéré, Lagui Adama, Ce n’est pas la faute de Dieu, lui a déjà confessé que le peuple périt par manque de connaissance. Avec ce procès dont des généraux nous confirment qu’ils ont transformé notre armée en armée de Gueux, le Burkina est victimes des agents de marketing comme Sapience et autres au service du couple Diendéré-Compaoré pour détourner les juges militaires qui veulent prouver leur crédibilité auprès d’un peuple assoiffé d’une vraie justice.

Depuis le début de ce procès théâtral dont on connait que le coup d’état a été préparer minutieusement par les deux généraux en complicité avec les responsables du CDP, notre quotidien est devenu passionnant avec toutes ces révélations liée au putschs, les affaires courantes de gestion, et le renouvellement de nos structures. Ce procès est celui qui a révéler les insuffisances et la boulimie politique et la volonté de certain réseau mafieux régional et national, de maintenir leurs amis au pouvoirs . Et je voudrai attirer l’attention de nos honorables juges militaires qui se battent pour une justice pour tous, de ne pas se laisse distraire par les salades de ces manipulateurs né pour tuer.

L’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando. Même si Gilbert Diendéré lui-même ne nie pas son implication dans cette tentative de prise du pouvoir par les armes, au début, il avait voulu faire croire à un coup monté par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en colère, dont il aurait tout ignoré. Et pour éviter un bain de sang, avait-il soutenu, il a fini par l’assumer. Plus tard, les cinq avocats dont les Burkinabè Mathieu Somé, Paul Kéré, Olivier Yelkouni, Bernard Guizot Takoré (Ivoirien) et Jean Yaovi Degli (Togolais) qui assurent sa défense décident de prouver que le Général se devait d’agir pour rétablir l’ordre et la justice ; donc, que le putsch était justifié. Abondance de déclarations et de stratégies qui montrent à quel point Gilbert Diendéré est coincé et tente par tous les moyens de sauver sa peau. Aujourd’hui, les avocats voyous qui disent qu’ils sont amis de Gilbert Diendéré, après avoir lui soutirer l’argent, l’ont abandonné voyant qu’il est vraiment l’initiateur du coup d’état. La même stratégie est aussi adoptée par ses co-accusés de l’ex- RSP qui, sciemment ou inconsciemment, tirent des rafales sur les deux auteurs du coup d’état qui sont Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré, en termes d’aveux.

Avons-nous besoin qu’un responsable de police très intègre vienne encore confirmer que Gilbert Diendéré et ses complices Djibril Bassolé avec les responsables du CDP ont minutieusement préparé le coup d’état a la maternelle pour mettre un coup d’arrêt a la transition qui enraciner l’alternance politique voulu par le peuple ? Messieurs les juges militaires, il est temps d’arrêter la machine de projection de ce film avec des acteurs de fiction à la salle des banquets, et sanctionner ces guignols a la hauteur de leurs crimes.


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