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Violences intercommunautaires à Yirgou : Amnesty international demande une enquête indépendante

12 janvier 2019, 11:59, par le pionnier de la revolution

je pleure pour mon pays et pour mon peuple car les terroristes sont entrain de réussir à dresser les burkinabè contre les burkinabè. Pourtant, le christ nous a enseigné que tout peuple dressé contre lui même est appelé à disparaitre.
Une fois de plus rendons hommage au président Thomas Sankara qui fut un président visionnaire, travailleur, intègre, et qui aimait véritablement son peuple. Il savait que son peuple devait s’unir dans la fraternité et la solidarité pour pouvoir vaincre l’adversité de quelle que nature que ce soit. La devise du pays : la patrie ou la mort nous vaincrons, était la forme verbale légitime de cet engagement de tous les burkinabè pour défendre la terre de nos ancêtres, le Burkina Faso. Est ce que les burkinabè se souviennent que le mot burkinabè est composé de deux mots venant de du mooré( BURKINA, qui veut dire INTEGRE) et du fulfuldé ( Bè, qui veut dire HOMME), et le tout pour donner BURKINABE, qui veut dire homme intègre. Et dire qu’aujourd’hui des burkinabè massacrent d’autres burkinabè n’est digne de notre cher Faso. C’est pour prévenir cette dérive catastrophique que Sankara avait pris la décision de ne plus mettre les ethnies sur les cartes d’identités nationales. Tout le monde est burkinabé sans distinction d’ethnie. S’il avait été au pouvoir le drame de yirgou n’allait jamais arrivé.
Il faut donc punir sévèrement les auteurs et les coauteurs de ce drame historique afin que nos ancêtres soit fiers du pays qu’ils nous ont laissé. Tout burkinabè qui comprend le sens de burkinabè, ne prendra jamais une arme contre son frère burkinabè. Je fais la part des choses entre les kolgwegos et les mossi. Ce sont les kolgwegos de la localité de yirgou qui sont en faute, mais pas les mossi. Tous les mossi ne sont pas kolgwego tout comme tous les kolgwegos ne sont pas mossi. Les kolgwegos doivent demander pardon à toute la communauté peuhle et à toute la nation. ET le gouvernement doit entièrement punir cet acte génocidaire avec la dernière énergie pour que plus jamais pareil acte ne se produise au Burkina Faso.
Peu importe mon ethnie, je suis avant, et après tout burkinabè, et fier de l’être.
La partie ou la mort , nous vaincrons
Vive le BURKINA FASO,
Vive la diversité ethnique,
Vive la communauté peuhle,
Je suis burkinabè, je suis yirgou.


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