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Drame de Yirgou : Une marche-meeting pour que, « plus jamais, un Burkinabè ne soit inquiété du fait de sa spécificité culturelle, ethnique ou confessionnelle »

10 janvier 2019, 11:13, par caca

Si les organisateurs de cette marche pouvaient comprendre le risque, ils allaient renoncer. Il y a la douleur et même les mossi qu’ils accusent de génocide souffrent également et pleurs avec la communauté peulhs qui a enregistré le plus grand perte en vie humaine et leur subsistance de vivre. Mais le massacre de Yirgou devait être ajouté à la justice transitionnelle de réconciliation nationale. Dans l’histoire d’une nation, il y a de certains crimes qui sont difficile à rendre la justice punitive. Malheureusement, la liste de ces crimes ne fait qu’augmentés. Les 14 burkinabé tués lors du coup d’État de 2015, c’est devant un foule de témoins, mais actuellement avec ce procès, si les gens sont honnêtes,il y a plus de déception que la justice rendue, bien que ce procès n’est pas fini. Aucun des prévenus n’a pu avoué tué sur l’ordre d’untel, chacun rejette la faute à l’autre avec des supposions. Même les deux généraux que les burkinabé pensaient impliqués jusqu’à la tête sont déçus. Yirgou sera une répétition si le gouvernement ne prend garde. Ce massacre sera de compétence de la justice transitionnelle aidée par les Nations Unies. C’est ça aussi le droit de l’homme. Aujourd’hui, ce sont les peulhs qui estiment victimes et demandent justice sans oubliés qu’ils ne sont pas blanc comme la neige. Malam Dicko est un peulh de la règion de Djibo qui est le père fondateur de Ansarul islam sous influence d’un certain Koufa lui aussi peulh du Mali. Leur revendication un état peulh à coté des touareg et des mossi. Pensez vous que les mossi riverains qui entendent ses discutions secrètes font se laisser faire ? En dehors des traîtres mossi comme des certains Sawadeogo et Ouedraogo qui demeurent des cas isolés, car il s’agit des individus et non la représentation des la communauté mossi. Ayons de la transparence intellectuelle dans les observations, et ne confondons pas un conflit agriculteur-éleveur comme une chasse aux peulhs partout au Burkina. A Yirgou il s’agit bien une attaque terroriste dont la communauté peulhs est suspectée hébergée ses djihadistes. C’est la même communauté qui subie les conséquences, mais les causes ne sont pas les mêmes. Je suis sûr que dans l’enquête en cours les gens seront édifiés, car les peulhs seront également dans le box des accusés. Les kogl-wéogo qu’on accuse ne sont pas uniquement des kogl-wéogo des mossi, mais des kogl-wéogo formés de mossi et de peulhs. Arrêtons ces genres de choses.


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