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Procès du putsch du CND : Isaac Zida aurait proposé de financer la campagne électorale d’un candidat à trois conditions

18 décembre 2018, 22:22, par Mogdrekindé

Chers amis Internautes, ne nous laissons pas distraire ou aveugler par nos rancoeurs éventuels pour mieux comprendre et apprécier objectivement les choses dans cette Affaire car il y a et il y aura beaucoup d’entourloupes et pourquoi pas, de mensonges et de jeux de cache-cache.

Dès le début des débats, dans une de nos analyses, nous faisions cas de la présence d’éventuels "politico-politicards" dans ce faux putsch. Dans cette dite analyse, nous faisions cas de probables complices restés dans l’ombre et de trahisons à l’image de l’exfiltration au dernier moment des personnes apparemment clés dans l’affaire.

Maintenant que les choses sortent, on se rend compte que notre vision était des plus justes à en croire à la déclaration ce jour du Général Diendéré qui "fait état d’une éventuelle proposition de Zida le félon faite à un Parti Politique de l’aider par des financements (3 000 000 000 FCFA) et par des magouilles (qu’il entendait sans doute réaliser ou faire réaliser par ses amis certainement du Balaie Citoyen) lors des élections en échange d’une part de son maintien au poste de Premier Ministre (pour diriger l’Exécutif et continuer à voler) et la main mise sur les deux Ministères les plus budgétivores que sont les Ministères des Mines et des Infrastructures (Forts Investissements y réalisés) (pour certainement pouvoir voler et détourner).

Et ce parti, sans qu’on ne le nomme peut être entrevu par recoupements objectifs ; le CDP étant d’office exclu du fait qu’il n’était pas de la course. Donc....., on n’aura pas de difficultés à se faire une idée sur la dite Organisation politique.

Ce qui est fortement décevant pour les raisons suivantes : i)-Aussi bien Zida que les Dirigeants de ce Parti de par la complicité qui s’est jouée entre eux, ils sont tous des voleurs, des bandits de grands chemins et des voyous : ii)-Ce procès semble être un simulacre machiavélique duquel n’accouchera même pas d’une souris au regard, non seulement de la manière dont le procès se déroule, mais aussi et surtout de l’implication des grosses pontes du Politique du moment dans l’Affaire. C’est dire que Zida et ce Parti (qui se dévoile de plus en plus) se sont foutus, au-delà du Général Diendéré et ses éléments, du peuple tout entier qu’ils ont roulé et roulent dans la farine.

Pour ce faire, nous en voudrons au Général Diendéré qui, se sachant d’office condamné, joue à la compte-gouttes par des rétentions de données qui n’ont pas leur raison d’être. Il pense que ce procès s’éternisera, le temps pour lui de jouer des prolongations. C’est peine perdue et c’est là qu’il y laissera sa peau.

Nous nous rappelons d’un procès des TPR de Ouagadougou qui, entre autres dossiers, devait trancher sur un dossier de "Fraudes d’Or". Ce fut en 1988. Un "Mogo-puissant" de l’époque, aujourd’hui en disgrâce, alors puissant à l’époque qui a dirigé l’équipe des enquêteurs qui avait assuré la saisie du dit stock de quelques centaines de kilos, constatant qu’il n’allait pas réussir à amener le Tribunal là où il voulait l’amener et, se sentant personnellement concerné avec l’épée de Damoclès qui planait sur sa tête, il a sacrifié ses éléments et collaborateurs en empêchant de parler jusqu’à la dernière minute.

Au verdict, ce furent eux (ses éléments) qui furent condamnés à des années de prison ferme assorties de licenciements de leur travail. Constatant qu’ils ont été dupés, ils voulaient parler et tout dire. C’était trop tard puisque le Verdict était sans Appel. Si le Général Diendéré ne fait pas attention, c’est le même sort qu’il va subir.

Général Diendéré ! Les carottes sont pour vous "déjà cuites et bien cuites" à présent. Il ne vous reste que tout juste le temps de dire la vraie vérité qui certainement n’est pas longue. Cela aura l’avantage pour vous d’apaiser votre coeur et de calmer autant que possible, ceux de ceux-là qui sont remontés contre vous pour cette Affaire. En tout cas, "mam sen togsa fo la". Chez les mossis on dit "Que le devoir du sage est de dire au jeune ce qu’il faut lui dire, mais il revient au jeune d’en faire ce qu’il veut". C’est dire que "Zamin y a poorin" c’est-à-dire que Hier ne sera jamais demain..


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