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Burkina Faso : Les insurgés de la dernière heure ont conduit le pays dans l’impasse, selon l’UPC

30 octobre 2018, 11:03, par nekrenoma

L’homme de Reo, il faut remarquer une chose : en Afrique, ce ne sont jamais les bonnes personnes qui sont élues par les urnes. Pourquoi, parce qu’ils volent les élections. Et voilà pourquoi, une fois qu’ils sont au pouvoir, ils ne peuvent rien faire. Quand on gagne le pouvoir par le vol, on ne peut rien faire. C’est ce qui arrive au MPP.
Je ne suis pas de l’UPC, je suis apolitique. Néanmoins, le développement du Burkina est ma préoccupation.Car c’est mon pays et j’y vis. L’analyse de l’UPC est très juste. Difficile de critiquer cette analyse. Le MPP avait des chantiers à faire avec la conquête du pouvoir :

1) Refaire l’Unité Nationale et apaiser les coeurs pour une mobilisation citoyenne : au contraire, c’est toujours la division pour régner, l’insécurité qui a gagné le Burkina, comme jamais le Pays n’a été agressé.
2) Revoir la gestion de la politique sanitaire au Burkina, pour que les gens aient les meilleurs soins et que les médecins ne quittent plus les hôpitaux publiques pour aller vers les cliniques qu’ils ont créées. Rien ! Ils ont déclaré la gratuité des soins pour les moins de 5 ans, une mesure internationale existant dans les pays africains et que Blaise aussi cherchait à faire
3) Améliorer le climat des affaires et booster l’économie : en lieu et place, des enquêtes parlementaires sur le foncier, les mines, dont les résultats ont été utilisés pour quémander des parts individuels. Une exploitation insidieuse des PPP pour s’octroyer des marchés gré à gré et voler de l’argent pour préparer les élections de 2020. une économie moreuse et un refroidissement desaffairesdû à l’insécurité
4) L’éducation : proposer des curricula dont la finalité visera l’adaptation des diplômes au bénéfice du Burkina et de son rayonnement dans la sous région et à l’internationale : rien. Tout reste encore à faire. Construire des écoles, réformer le système éducatif et faire en sorte que l’homme burkinabé ait une bonne éducation. Cette orientation basique , qui vise à former l’homme qui doit être au coeur du changement nécessaire , n’a pas été prise. On tatonne toujours
5) Dynamiser la culture burkinabé : Rien. A part s’enquiquiner avec les chefs traditionnels et les religieux, ce qui n’est pas moderne et rassembleur, mais une utilisation politicienne et opportuniste de la culture du Burkina pour des fins politiques. depuis notre indépendance, Maurice avait tenté de ne pas exploiter la chefferie traditionnelle, Lamizana est resté neutre, Sankara en visionnaire l’a relégué dans les profondeurs de l’histoire car étant des forces retrogrades et anti développement (comme les français l’ont fait en 1879 à la révolution), Blaise a réhabilité la chefferie qu’il utilise pour instrumentaliser la population. Ce que dit le Chef, tout le monde suit. Or cela est contre la démocratie qui veut que chaque citoyen se détermine en fonction de ses aspirations et de sa vision du développement incarnée parles programmes des partis politiques. La dernière déclaration des chefs traditionnels est là pour attester comment Roch leur fait allégeance.


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