Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation Nationale au Burkina Faso : La Chefferie coutumière s’adresse au peuple
27 octobre 2018, 08:51, par
Sapience
Chers chefs coutumiers, merci pour la démarche visant la quête d’une paix sociale. Votre message répertorie les causes du mal vivre des burkinabé, louange les réalisations des gouvernants et autres composantes, interpelle chaque citoyen fasse à sa responsabilité individuelle et collective. Vous vous êtes bien garder de ne pas dénoncer les points de friction entre les burkinabé de tout bord et qui sont au centre des crises multiples. Personnellement, je vous pose respectueusement ces questions. Quelles sont les conditions d’une vie sociale harmonieuse entre les burkinabé ? Quels sont les points communs de leur vie ? Qu’est-ce qui divise fondamentalement les burkinabé ? Chers gardiens de la culture communautaire, ce n’est pas la fidèle observance de la loi ni même la vertu qui sauve, mais bien la foi et l’amour. Les dirigeants doivent aimer leur concitoyen. Rien ne menace ce qui est réel. Que les dirigeants soient authentiques et courageux. Comme le dit Shakespeare, il faut rechercher la justice, mais assurez-vous de la tempérer par la miséricorde. Ne gardez pas de rancune et ne culpabilisez pas les autres en rappelant constamment ce qu’ils vous ont fait, cela ne fait qu’entretenir votre propre dissonance. Le président de la république doit sortir de son mutisme et du silence. Le plus vite serait le mieux.
Chers chefs coutumiers, merci pour la démarche visant la quête d’une paix sociale. Votre message répertorie les causes du mal vivre des burkinabé, louange les réalisations des gouvernants et autres composantes, interpelle chaque citoyen fasse à sa responsabilité individuelle et collective. Vous vous êtes bien garder de ne pas dénoncer les points de friction entre les burkinabé de tout bord et qui sont au centre des crises multiples. Personnellement, je vous pose respectueusement ces questions. Quelles sont les conditions d’une vie sociale harmonieuse entre les burkinabé ? Quels sont les points communs de leur vie ? Qu’est-ce qui divise fondamentalement les burkinabé ? Chers gardiens de la culture communautaire, ce n’est pas la fidèle observance de la loi ni même la vertu qui sauve, mais bien la foi et l’amour. Les dirigeants doivent aimer leur concitoyen. Rien ne menace ce qui est réel. Que les dirigeants soient authentiques et courageux. Comme le dit Shakespeare, il faut rechercher la justice, mais assurez-vous de la tempérer par la miséricorde. Ne gardez pas de rancune et ne culpabilisez pas les autres en rappelant constamment ce qu’ils vous ont fait, cela ne fait qu’entretenir votre propre dissonance. Le président de la république doit sortir de son mutisme et du silence. Le plus vite serait le mieux.