Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation nationale : « Je n’ai jamais eu connaissance d’accord secret entre le Burkina Faso et quelque groupe terroriste que ce soit », dixit Djibril Bassolé
13 septembre 2018, 07:39, par
aboubacar
Des conseils avisés me semble-t-il. Des inquiétudes également en raison du manque de cohésion de nos FDS. C’est là le vrai problème. Si la confiance ne s’instaure pas, si la division s’amplifie, même un arsenal perfectionné, les FDS se feront avalées petit à petit et de jour en jour par les jihadistes. Ces derniers n’ont-ils pas recruté des militaires radiés, déserteurs, des policiers radiés et pire des actifs des FDS régulières ? Voyez comment les civils qui sont sensés participer au renseignement sont assassinés. Il y a peut-être des fuites et des complicités, ce qui complique la tâche des FDS qui ne manquent pas de volonté.
Les divisions sont profondes je pense entre militaires seuls puis entre toutes les composantes des FDS qui ont cet esprit de corporatisme. Le cas de Batié est édifiant : 5 heures à lutter seul contre des bandits pendant que la police et la gendarmerie sont à proximité.
Le premier défi à relever, c’est restaurer cette confiance entre FDS pour une saine collaboration.
Je pense aussi et Dieu veuille que je me trompe, que l’armée n’a pas renoncé au pouvoir. La communauté internationale est dissuasive mais avec une situation d’insécurité généralisée, elle pourrait bien fermer les yeux.
Le deuxième défi, c’est le renseignement sans lequel, nos FDS arriveront toujours en retard. Il faut le renforcer en protégeant tous ceux qui y contribuent.
Le troisième défi, ce sont les hommes, l’équipement et leur utilisation. Ne peut-on pas déployer une bonne partie des effectifs et du matériel militaires de Ouagadougou aux frontières. Choix difficile aussi quand on pense à la préservation du pouvoir par les tenants actuels mais aussi au confort d’être à Ouagadougou, de faire un peu de sport et de rentrer en ville faire ses courses. C’est différent des missions onusiennes où l’on se bouscule.
Le quatrième défi, c’est nous population incivique qui occupons une bonne partie des policiers, qui dressons des barricades, qui provoquons des crises sociales à répétition. Ceci occupe ce gouvernement diesel qui manque de fois de ce précieux carburant pour aller au développement.
L’artiste du nord
Des conseils avisés me semble-t-il. Des inquiétudes également en raison du manque de cohésion de nos FDS. C’est là le vrai problème. Si la confiance ne s’instaure pas, si la division s’amplifie, même un arsenal perfectionné, les FDS se feront avalées petit à petit et de jour en jour par les jihadistes. Ces derniers n’ont-ils pas recruté des militaires radiés, déserteurs, des policiers radiés et pire des actifs des FDS régulières ? Voyez comment les civils qui sont sensés participer au renseignement sont assassinés. Il y a peut-être des fuites et des complicités, ce qui complique la tâche des FDS qui ne manquent pas de volonté.
Les divisions sont profondes je pense entre militaires seuls puis entre toutes les composantes des FDS qui ont cet esprit de corporatisme. Le cas de Batié est édifiant : 5 heures à lutter seul contre des bandits pendant que la police et la gendarmerie sont à proximité.
Le premier défi à relever, c’est restaurer cette confiance entre FDS pour une saine collaboration.
Je pense aussi et Dieu veuille que je me trompe, que l’armée n’a pas renoncé au pouvoir. La communauté internationale est dissuasive mais avec une situation d’insécurité généralisée, elle pourrait bien fermer les yeux.
Le deuxième défi, c’est le renseignement sans lequel, nos FDS arriveront toujours en retard. Il faut le renforcer en protégeant tous ceux qui y contribuent.
Le troisième défi, ce sont les hommes, l’équipement et leur utilisation. Ne peut-on pas déployer une bonne partie des effectifs et du matériel militaires de Ouagadougou aux frontières. Choix difficile aussi quand on pense à la préservation du pouvoir par les tenants actuels mais aussi au confort d’être à Ouagadougou, de faire un peu de sport et de rentrer en ville faire ses courses. C’est différent des missions onusiennes où l’on se bouscule.
Le quatrième défi, c’est nous population incivique qui occupons une bonne partie des policiers, qui dressons des barricades, qui provoquons des crises sociales à répétition. Ceci occupe ce gouvernement diesel qui manque de fois de ce précieux carburant pour aller au développement.
L’artiste du nord