Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Procès du gouvernement Tiao : Encore suspendu, en attendant la décision du conseil constitutionnel
15 mai 2017, 22:45, par
Sidpasata Veritas
Je réaffirme et je persiste à dire que ce procès doit être politique parce que, par nature, la Haute Cour de Justice ne juge en fait que des hommes politiques dans l’exercice de leur fonction. D’ailleurs, parmi les juges de ce tribunal siègent des hommes politiques (députés). Alors on ne pourra pas s’appuyer uniquement sur les principes purement juridiques, sans aucune dose de considération politique, pour trancher sur les règles de fonctionnement de ce tribunal.
A mon avis donc, ceux qui sont accusés aujourd’hui, ne devraient pas pouvoir se tirer d’affaire par le simple principe de non rétroactivité des lois ou par le fait qu’il y ait pas de possibilité d’appel au jugement de la HC. Pour rappel, l’ancien président Tchadien a été jugé au Sénégal par un Tribunal qui a été créé longtemps après les faits qui lui étaient reprochés. Comme quoi, on peut décider, par exception, de rendre certaines lois rétroactives, pour permettre que le droit soit dit et la justice rendue. Tout es une question de mesure ! Il appartient donc au Conseil Constitutionnel d’ajouter aux principes politiques, la bonne dose de politique nécessaire, afin que la justice soit rendue et que les dignitaires de l’ancien régime ne profitent pas de nouveau de ce qui était leur sport favori : l’impunité. Il faut trouver les moyens d’en arriver à juger le fond des dossiers, car très peu de burkinabè pourraient tolérer que la chose ne soit jamais jugée !
La paix sociale et la réconciliation nationale (dont certains aventuriers politiques veulent s’en faire les chantres à moindre frais) en dépendent énormément ! Il n’est pas possible qu’il puisse y avoir de Justice sans procès dans cette affaire, ni même de procès sans Justice : il nous faut courageusement faire face à toutes nos responsabilités afin éviter tout nouveau risque de dérapage et d’explosion de violence !
Je réaffirme et je persiste à dire que ce procès doit être politique parce que, par nature, la Haute Cour de Justice ne juge en fait que des hommes politiques dans l’exercice de leur fonction. D’ailleurs, parmi les juges de ce tribunal siègent des hommes politiques (députés). Alors on ne pourra pas s’appuyer uniquement sur les principes purement juridiques, sans aucune dose de considération politique, pour trancher sur les règles de fonctionnement de ce tribunal.
A mon avis donc, ceux qui sont accusés aujourd’hui, ne devraient pas pouvoir se tirer d’affaire par le simple principe de non rétroactivité des lois ou par le fait qu’il y ait pas de possibilité d’appel au jugement de la HC. Pour rappel, l’ancien président Tchadien a été jugé au Sénégal par un Tribunal qui a été créé longtemps après les faits qui lui étaient reprochés. Comme quoi, on peut décider, par exception, de rendre certaines lois rétroactives, pour permettre que le droit soit dit et la justice rendue. Tout es une question de mesure ! Il appartient donc au Conseil Constitutionnel d’ajouter aux principes politiques, la bonne dose de politique nécessaire, afin que la justice soit rendue et que les dignitaires de l’ancien régime ne profitent pas de nouveau de ce qui était leur sport favori : l’impunité. Il faut trouver les moyens d’en arriver à juger le fond des dossiers, car très peu de burkinabè pourraient tolérer que la chose ne soit jamais jugée !
La paix sociale et la réconciliation nationale (dont certains aventuriers politiques veulent s’en faire les chantres à moindre frais) en dépendent énormément ! Il n’est pas possible qu’il puisse y avoir de Justice sans procès dans cette affaire, ni même de procès sans Justice : il nous faut courageusement faire face à toutes nos responsabilités afin éviter tout nouveau risque de dérapage et d’explosion de violence !