Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Insécurité au Sahel : Quand les députés envoient de mauvais signaux à la population
11 mars 2017, 09:10, par
Sidpasata Veritas
Moi j’aurai préféré, entre le "tout ou rien", un moyen terme. S’il n’est pas possible de garantir la sécurité d’un groupe important de députés, il reste peut-être encore possible de garantir au moins une courte visite d’une demie-journée du président ou du vice-président de l’AN afin de manifester la solidarité de toute la nation avec les habitants de cette zone. Cela doit pouvoir se faire sans perturber les dispositifs de l’armée, à moins alors que les dispositifs en question soient si fragiles qu’ils ne résisteraient même pas aux mouvements de battement d’ailes d’un papillon dans la zone. Dans ce cas il faudra avouer le naufrage de l’État dans ladite zone. Ne rien faire sous prétexte de ceci ou de cela, c’est mépriser le sort de nos concitoyens de la zone et c’est encourager les hordes criminelles qui veulent rendre cette région ingouvernable !
Par ailleurs, je ne suis pas d’accord avec l’internaute n°1 "le russe" qui envisage qu’il soit possible d’enseigner l’arabe dans les écoles publiques sous prétexte de bilinguisme. Je n’ai rien contre l’arabe et les écoles bilingues, mais je refuse catégoriquement que l’État cède, même partiellement, à l’injonction des bandits. Ce n’est pas à ces voyous de dire à l’État souverain du Burkina ce qu’il doit faire dans ses écoles, et on n’acceptera rien de leurs diktats. Personne, en dehors du peuple burkinabè et ses représentants légitimes ne doit venir nous dicter ce qu’il faut faire dans nos écoles.
Moi j’aurai préféré, entre le "tout ou rien", un moyen terme. S’il n’est pas possible de garantir la sécurité d’un groupe important de députés, il reste peut-être encore possible de garantir au moins une courte visite d’une demie-journée du président ou du vice-président de l’AN afin de manifester la solidarité de toute la nation avec les habitants de cette zone. Cela doit pouvoir se faire sans perturber les dispositifs de l’armée, à moins alors que les dispositifs en question soient si fragiles qu’ils ne résisteraient même pas aux mouvements de battement d’ailes d’un papillon dans la zone. Dans ce cas il faudra avouer le naufrage de l’État dans ladite zone.
Ne rien faire sous prétexte de ceci ou de cela, c’est mépriser le sort de nos concitoyens de la zone et c’est encourager les hordes criminelles qui veulent rendre cette région ingouvernable !
Par ailleurs, je ne suis pas d’accord avec l’internaute n°1 "le russe" qui envisage qu’il soit possible d’enseigner l’arabe dans les écoles publiques sous prétexte de bilinguisme. Je n’ai rien contre l’arabe et les écoles bilingues, mais je refuse catégoriquement que l’État cède, même partiellement, à l’injonction des bandits. Ce n’est pas à ces voyous de dire à l’État souverain du Burkina ce qu’il doit faire dans ses écoles, et on n’acceptera rien de leurs diktats.
Personne, en dehors du peuple burkinabè et ses représentants légitimes ne doit venir nous dicter ce qu’il faut faire dans nos écoles.