Burkina : Le Gal Zida effectivement rayé de l’armée

1) Les conteurs, contés par leurs contes sont des comtes (roi). 2) Les juges jugés par leurs jugements sont toujours bien jugés. 3) Les classeurs, classés par leurs classements sont toujours bien classés. 4) L’histoire de la chasse a toujours été celle des chasseurs, la version des animaux est indispensable pour bien comprendre cette histoire. 1+2+3+4) Tout ceci pour dire que si l’on raconte une histoire, l’on peut se faire passer pour le héros si on le veut, l’on peut se faire passer pour la victime si on le veut. Notre façon de raconter l’histoire influence la compréhension et le jugement de l’auditoire. Bref, Zida est ceci ou cela dépend de qui raconte. Différentes versions contradictoires ou complémentaires sont indispensables pour comprendre. On saura rarement la vérité tant que chaque camp n’est pas obligé de raconter sa version des faits de A à Z. Zida doit obligatoirement parler. Mais pourquoi ne dit-il rien ? C’est son plan. D’emblée, le silence ne veut rien dire ou veut tout dire. Le silence est complexe/difficile à interpréter. Mais tôt ou tard, Zida parlera car il est obligé de le faire. Tant que Zida ne parle pas, nous n’avons qu’une version partielle, partiale et provisoire de l’histoire. Et nous ne pouvons pas poser de jugement objectif. Nobert Zongo disait que le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens bien. En attendant, continuons seulement à accumuler les déclarations, les preuves des uns et des autres et continuons à construire notre puzzle. Ainsi, en attendant, abstiens-toi de tout jugement. Si non, tu n’as compris ce que tu viens de lire, Donc tu dois le relire autant de fois pour le comprendre.