Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Attaque à Nassoumbou : Déclaration du Balai Citoyen
20 décembre 2016, 19:46, par
Yiriba
Ce message du Balai Citoyen est juste et mérite de tomber dans l’oreille de quelqu’un dans la gouvernance qui sait écouter et agir. Mais, si les responsables suprêmes de la sécurité nationale se défendent en disant qu’on ne peut rien faire contre les terroristes et se consolent sans remords en invitant le peuple de voir même ce qui se passe en Turquie, Nice ou Berlin, alors nous sommes sans pays. Quand on compare des actes terroristes imprévisibles et solitaires de kamikaze (arrêté ou tué généralement) à une agression perpétrée avec succès dans les installations des forces nationales de sécurité, alors les autorités et officiers militaires se dédouanent au prix de graines de cacahuètes. Alors maintenant, pensez-vous combien vaut la vie des représentants nationaux sans défenses, sans protection, sans formation dans ces zones à risque comme les préfets, chefs coutumiers, polices, gendarmes, infirmiers, instituteurs, etc...? Les terroristes ont lancé ici un affront contre ce que nous avons comme capacité de résistance nationale. On n’a pas su comment on répond à cela, et ils sont repartis. Et si le pouvoir exécutif et militaire pensent que le maximum de préparations et de stratégies de résistance est déjà en marche, alors il faut se préparer également à accueillir des cellules terroristes d’État Islamique, Boko Haram ou AQMI sur les terres du Faso. On ne mérite pas moins, gardons ainsi les compétences en place et vives les discours de condamnations et de réconfort en attendant.
Ce message du Balai Citoyen est juste et mérite de tomber dans l’oreille de quelqu’un dans la gouvernance qui sait écouter et agir. Mais, si les responsables suprêmes de la sécurité nationale se défendent en disant qu’on ne peut rien faire contre les terroristes et se consolent sans remords en invitant le peuple de voir même ce qui se passe en Turquie, Nice ou Berlin, alors nous sommes sans pays. Quand on compare des actes terroristes imprévisibles et solitaires de kamikaze (arrêté ou tué généralement) à une agression perpétrée avec succès dans les installations des forces nationales de sécurité, alors les autorités et officiers militaires se dédouanent au prix de graines de cacahuètes. Alors maintenant, pensez-vous combien vaut la vie des représentants nationaux sans défenses, sans protection, sans formation dans ces zones à risque comme les préfets, chefs coutumiers, polices, gendarmes, infirmiers, instituteurs, etc...? Les terroristes ont lancé ici un affront contre ce que nous avons comme capacité de résistance nationale. On n’a pas su comment on répond à cela, et ils sont repartis. Et si le pouvoir exécutif et militaire pensent que le maximum de préparations et de stratégies de résistance est déjà en marche, alors il faut se préparer également à accueillir des cellules terroristes d’État Islamique, Boko Haram ou AQMI sur les terres du Faso. On ne mérite pas moins, gardons ainsi les compétences en place et vives les discours de condamnations et de réconfort en attendant.