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Enseignement technique : Jean-Claude Bouda veut impliquer le privé dans l’organisation des examens

16 juin 2016, 11:25, par un passant

Pourquoi le ministère de l’éducation (MENA) n’engloberait - il pas la formation professionnelle, car il englobe la formation scientifique et technique. Je pense qu’il doit y avoir une adéquation du système d’enseignement au BF. Lorsque l’on veut une professionnalisation des filières de formation au secondaire ou au supérieur pourquoi sortir la professionnalisation du système d’enseignement. Il est tout à fait vrai que pour le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) il y a des personnes qui ont appris sur les tas ou dans des centres de formation non reconnus qui passent cet examen. quand on passe au niveau supérieur BQP (Brevet de Qualification Professionnelle), Bac Pro ( Baccalauréat professionnelle) il y a quand même un problème parce que certains des postulants à ces diplômes sont dans des lycées techniques scientifiques ou professionnels. Le problème de la reconnaissance de certains de ces diplômes professionnels a été posé et un travail était en cours afin que les diplômés soient reconnus par les entreprises et puissent passer des tests ou des concours comme ceux de l’enseignement technique. Outre le problème de reconnaissance et d’équivalence de diplômes, il y a la continuité des titulaires de Bac pro, qui souhaiterait aller à l’université que faire ? Si l’on admet que le Bac pro peut continuer à l’université particulièrement dans les universités publiques alors ils seraient bon qu’au niveau des universités que la réflexion soit faite pour sortir des ingénieurs de travaux et plus tard à des ingénieurs de conception dans certaines domaines car les universités sont dans LMD. Un bac pro en mécanique, ou en bac pro en menuiserie, je ne parle même pas du BEP ou Bac pro en pâtisserie ( une filière pâtisserie se mettait en place à Lycée Professionnelle Maurice Yaméogo à Koudougou).
Certains qui sont favorables à ce découpage ministériel me diront oui, les travailleurs de ce ministère ne sont ni au MENA ni au MESRI (Ministère des enseignements supérieurs et de la Recherche et de l’Innovation). Je répondrai à ces personnes de voir le découpage, le Ministère de la formation professionnelle se retrouve au MENA. les conseillers d’orientation scolaire, pédagogique, professionnelle et autres doivent faire le travail de conseil pour l’orientation depuis le primaire, jusqu’au secondaire pour orienter les apprenants en fonction de leurs aptitudes ou des difficultés qu’ils rencontrent ou encore en fonction de ce qu’ils souhaiteraient faire pour éviter les abandons de bancs parce que l’enseignement classique ne leur convient pas, ou que les débouchés ne sont pas à leurs goûts. Avec la lutte des conseillers de formation professionnelle pour garder les postes de nomination, [oui, les enseignants des établissements d’enseignement scientifique et technique n’ont pas le profil etc. mais ces enseignants donnent cours dans des structures d’enseignement qui sont dans le répertoire des centres de formation professionnelle], ils refusent de voir une triste réalité bien que les enseignants des matières (techniques et scientifiques) interviennent dans des centres de formation professionnelle, ils sont frappés d’incompétence pour occuper des postes de responsabilité dans ce ministère.Pourtant ce sont des anciens enseignants des Lycées Techniques (Lycée Technique - Aboubacar Sangoulé Lamizana - ex LTO - Lycée Technique de Ouagadougou, ...) et professionnels (Lycée Professionnelle du Kadiogo ex C.E.T - Collège d’Enseignement Technique) qui ont contribué pour le développement de certains centres de formation public et privé.


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