Attaques contre Cappuccino et Splendid Hôtel : Le procureur fait le point des enquêtes

Pas question de souiller le sol sacré
D’un Burkina outragé

Relisez donc ces lignes
D’un fils qui se veut digne

Comme des déchets se détachant d’un filtre
Des résidus tombent sur des corps lustres
Assombrissant façades et intérieurs
Dans une cacophonie de terreur.

Ces hordes meurtrières de fous déchaînés
Morts le jour de leur conversion au péché
Surgissent de l’abîme en fantômes affreux
Et ne laissent aucun temps pour des adieux.

Dépourvus de vies ils arrachent les nôtres
Ces nihilistes impies antithèses des apôtres
Maniaques insoupçonnés du feu et du fer
Qui calcine nos beautés et déchire nos chairs.

Etes-vous si convaincus de vos actions ?
Montez donc sur le podium pour les ovations !
Nul élan alors pour se terrer et fuir
Comme vous le faites pour sauver vos cuirs.

Le sol du Faso que vous arrosez de sang innocent
Rejette vos carcasses trouées et votre sang
Un coup de balai sur vos miettes et traces
A nourrir des oiseaux rapaces.

Quant à toi, Peuple à ce jour invaincu
Fier de tes héritages et armé de tes vertus
Debout comme un Homme devant son destin
A ta gloire retentiront encore maints refrains.

Qui s’attaque au Faso scelle son propre sort
Terre, mânes et Burkimbi feront voir son tort
Montrant de son acte la juste rançon
Et que témoins en tirent leçons.