Zéphirin Diabré boucle sa campagne présidentielle et législative le 27 novembre à Bobo-Dioulasso

 UPCistes, quand vous criez ZEPH sur tous les toits-là, lisez ce que le journal sérieux JEUNE AFRIQUE a ecrit :

’’La chute de Blaise

Comprenant que son avenir est ailleurs, Kaboré se rapproche à son tour de Salif Diallo. Début décembre 2013, alors que Blaise Compaoré a annoncé son intention de soumettre son projet de modification constitutionnelle à référendum, les deux hommes décident de claquer la porte du parti, emmenant avec eux Simon Compaoré, l’ancien maire de la capitale. En janvier 2014, ils annoncent la création du MPP. Blaise ne le digérera jamais.

Interrogé, en juillet 2014, sur l’entrée en dissidence de certaines personnalités burkinabè, dont Roch, Compaoré avait répondu avec une pointe de condescendance : Chacun est libre de faire ses choix : partir, revenir, repartir… Ce n’est ni la première fois ni la dernière fois que cela arrive – manière, bien sûr, de relativiser le poids de ces défections. Aujourd’hui, contraint à l’exil dans sa villa du quartier de Cocody, à Abidjan, Blaise Compaoré pense que Kaboré l’a trahi, poussé par Salif Diallo. Pour lui, pas de doutes : ils sont tous deux responsables de sa chute.

Zéphirin Diabré accueille le trio dissident à bras ouverts. ’’Il avait besoin de se renforcer et a vu l’arrivée de Roch comme une chance pour mieux lutter contre Blaise’’, glisse une source diplomatique à Ouagadougou. Son calcul se révèle juste : en rejoignant le camp adverse avec de nombreux cadres du CDP, les fondateurs du MPP font basculer le rapport des forces entre la majorité et l’opposition, comme en témoigne la mobilisation lors des différentes manifestations organisées dans les mois qui suivent’’.

 CONCLUSION : Donc sans les RSS et le MPP, ZEPH continuerait toujours à végéter dans l’opposition sans pouvour rien faire !

Par Kôrô Yamyélé