Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Journée continue de travail : Le CERFI demande la prise en compte de la grande prière du vendredi
9 septembre 2015, 15:40, par
Sidpawalemdé Sebgo
Voila une préoccupation réelle et fondée. On comprend difficilement à quoi ont servi les études et enquêtes soit disant faites quand on voit la non prise en compte de nombreuses préoccupations exprimées. Quelques exemples :
1°) La prière du vendredi n’entre pas dans la pause de 30 mn accordée. En pratique, cela veut dire que nos administrations seront vides le vendredi dès midi et que l’après midi du vendredi les services ne fonctionneront pas.
2°) Le cas spécifique des établissements d’enseignements n’a pas été pris en compte. Certains n’ont pas de cantine et pour ceux qui en ont, la cantine est incapable de servir tous les élèves. La capacité des élèves (certains très jeunes) à tenir ce rythme continu avec un bon apprentissage n’a pas été évalué. Sans compter que si les parents font la journée continue et pas les enfants cela causera de nombreux problèmes de déplacement.
3°) De nombreux services n’ont pas de service de restauration à proximité, et les services n’ont aucune influence sur les prix pratiqués ni sur le service quand il y en a. La faisabilité de se restaurer correctement et à prix raisonnable dans le délai de 30 mn de la pause est donc assez aléatoire. Or, la loi, si je ne m’abuse, oblige l’employeur à organiser les repas sur ou à proximité du lieu de travail quand il vaut faire la journée continue.
4°) Aucun délai n’a été donné aux services pour s’organiser avant de passer à la journée continue, ce qui veut dire qu’on est parti pour une année au moins de cafouillage, avec son corollaire de pertes d’efficacité. Les dispositions transitoires sont la règle de toute nouvelle loi ?
Donc, on se pose des questions sur l’application effective de cette décision. Qui pourra nous répondre ?
Voila une préoccupation réelle et fondée. On comprend difficilement à quoi ont servi les études et enquêtes soit disant faites quand on voit la non prise en compte de nombreuses préoccupations exprimées. Quelques exemples :
1°) La prière du vendredi n’entre pas dans la pause de 30 mn accordée. En pratique, cela veut dire que nos administrations seront vides le vendredi dès midi et que l’après midi du vendredi les services ne fonctionneront pas.
2°) Le cas spécifique des établissements d’enseignements n’a pas été pris en compte. Certains n’ont pas de cantine et pour ceux qui en ont, la cantine est incapable de servir tous les élèves. La capacité des élèves (certains très jeunes) à tenir ce rythme continu avec un bon apprentissage n’a pas été évalué. Sans compter que si les parents font la journée continue et pas les enfants cela causera de nombreux problèmes de déplacement.
3°) De nombreux services n’ont pas de service de restauration à proximité, et les services n’ont aucune influence sur les prix pratiqués ni sur le service quand il y en a. La faisabilité de se restaurer correctement et à prix raisonnable dans le délai de 30 mn de la pause est donc assez aléatoire. Or, la loi, si je ne m’abuse, oblige l’employeur à organiser les repas sur ou à proximité du lieu de travail quand il vaut faire la journée continue.
4°) Aucun délai n’a été donné aux services pour s’organiser avant de passer à la journée continue, ce qui veut dire qu’on est parti pour une année au moins de cafouillage, avec son corollaire de pertes d’efficacité. Les dispositions transitoires sont la règle de toute nouvelle loi ?
Donc, on se pose des questions sur l’application effective de cette décision. Qui pourra nous répondre ?