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Eddie Komboïgo aux personnes handicapées : « Notre programme est le meilleur qui prend en compte toutes les classes sociales sans exclusion »

2 juin 2015, 12:04, par Trahison

J’ ai un problème avec l’ appelation même “personne handicapée”. Elle est politiquement incorrecte et exclusive. Je propose le terme « personnes vivant avec certains handicaps » . Ce n’ est pas parfait mais au moins, on n’ accuse pas l’ individu mais on s’ adresse davantage à ce qui fait que la personne ne peut fonctionner à plein temps sur certains plans. D’ ailleurs, nous avons presque tous des handicaps, tous autant que nous sommes. Le droitier est handicapéé de la gauche et le gaucher est handicapé de la droite. La femme a moins de force que l’ homme et l’ homme a moins de grace que la femme, etc. On peut avoir l’ usage de ses 2 pieds, de ses yeux, de ses deux bras et avoir un QI inferieur à la moyenne. On peut avoir tous ces défauts et être un génie en matière de réflexion. Roosevelt(Delano Franklin) n’ avait pas l’ usage de ses pieds, perclus qu’ il était, mais c’est lui qui a sorti l’ amérique de la crise de 1929. En quoi pouvons – nous dire qu’ il est handicapé par rapport à certains présidents ex- commandos qui peuvent traverser la brousse en un clin d’ œil et à pas de course mais qui sont de véritables attardés/ retardés mentaux qui ne peuvent pas voir plus loin que le bout de leur nez ? Ne suivez pas mon regard.
Kamélé a raison. Personne n’ est handicapé. C’ est l’ accès aux ressources en société qui est handicapé. Donc un regime pilleur va rendre encore cette societe encore plus handicape. Pas les individus. Un paralytique en occident qui roule sur sa motocyclette adaptée, quelqu’ un qui a perdu ses pieds mais qui peut s’ acheter une voiture où il n’ aura qu’ à utiliser ses bras, en quoi ces gens- là sont handicapés ? A comparer avec nos paralytiques qui trainent leurs fesses sur le sol dur et pousiereux du Burkina ?Je plaide pour qu’ on nomme correctement les choses avec respect. Le terme handicapé est malheureux. Originellement, il vient de hand- in – cap. La main dans le chapeau, pour parler des mendiants en fait. Peut- être que François Compaoré est anglais. Il appelait ceux qui souffrent d’ infirmité des « handicapés ». Il l’ a fait en mooré mais c’ est la même chose.


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